Suite de l’interview de Emmanuel Quentin et de Guillaume Heemeryck, cofondateurs de Storm Real Estate (voir article précédent)
Supply Chain Magazine : Côté propriétaires et bailleurs, l’abonnement à la plateforme Storm n’est pas lié au nombre de mise en relation ou de transactions effectivement réalisées ?
Emmanuel Quentin : Non, pas du tout. Juridiquement, nous ne sommes pas mandataire, donc pas soumis à la loi Hoguet, qui régit les mandats de commercialisation de l'immobilier en France. Que le deal soit signé ou non, cela ne nous rapporte pas d'honoraires supplémentaires. C'est vraiment un fonctionnement SaaS et j'insiste également sur le fait que le tarif n’est pas proportionnel à la taille de la société, cela dépend juste du nombre d’annonces. Je voulais aussi revenir sur un autre point important : aujourd’hui, dans l’immense majorité des transactions en immobilier logistique en France, c’est le propriétaire qui rémunère le conseil, alors que celui-ci est censé conseiller les deux parties. Cela crée un déséquilibre évident : le conseil se retrouve au milieu, avec une obligation d’accompagner le locataire, mais une rémunération qui vient principalement du propriétaire. Dans ces conditions, il est parfois délicat de défendre pleinement les intérêts du locataire. Il en résulte souvent une forme de tension ou de déséquilibre dans la transaction : c’est ce que Storm RE veut solutionner : reprendre la main sur la commercialisation par toutes les parties, avec la possibilité de mandater par chacun son conseil pour défendre ses intérêts. (voir suite de l’interview)
Outre une cartographie de la disponibilité du marché, avec toutes les caractéristiques techniques des entrepôts, le site Storm RE propose également des visites virtuelles des bâtiments. ©Storm RE