Après quatre années de développement, dont deux passées à exploiter un site pilote, la jeune pousse Uluu, basée à Perth (23 employés), vient de boucler une levée de fonds en série A de 16 M de dollars australiens (9 M€) menée par le fonds allemand Burda Principal Investments, avec la participation de plusieurs investisseurs, dont Novel Investments, le gestionnaire de fonds d’un des plus grands groupes textiles mondiaux, le hong-kongais Novetex. La startup a mis au point un procédé de fabrication d’une alternative naturelle au plastique issue des algues marines, avec de multiples avantages : elle est réutilisable, recyclable, compostable à domicile, biodégradable en milieu marin, et permet d’éviter jusqu’à 5 kg d’équivalent CO₂ pour chaque kilo de matériau produit, contre environ 3 kg émis par le plastique traditionnel. Grâce à ce financement, Uluu veut passer de son site pilote de 100 kg/an à une usine de démonstration de 10 t/an en Australie-Occidentale. Le procédé serait particulièrement adapté aux secteurs de la cosmétique, de la mode et de l’automobile. Des pilotes sont déjà en cours avec Quiksilver, Papinelle et Audi. JLR
Le procédé de production d’Uluu, qui rappelle le brassage de la bière, combine les algues marines et la fermentation pour créer des polymères naturels appelés PHAs. Des pilotes sont déjà en cours avec Quiksilver, Papinelle et Audi. © Uluu