Supply Chain Magazine organise la 13e édition des Rois de la Supply Chain. Toutes les entreprises ayant réalisé un projet innovant dans le domaine de la Supply Chain (approvisionnement, pilotage des flux, planification, logistique, transport...) peuvent se porter candidates. Nous avons déjà reçu plus d'une vingtaine de demandes de dossiers de participation. Rappelons que la date limite de remise des dossiers remplis et validés est fixée au mercredi 31 octobre 2018. La présentation des 8 dossiers « nominés » aura lieu le 17 janvier 2019, dans les Salons de l'Aveyron (Paris Bercy). Le public votera dans 3 catégories : Grand Prix, Coup de cœur et Innovation. La remise des trophées se déroulera le soir même du 17 janvier, au cours d'une grande cérémonie conviviale et festive, dans un lieu magique et prestigieux. Vous trouverez plus d'infos au sujet des Rois de la Supply Chain 2018 dans la NL n°2762. Pour présenter un projet aux Rois de la Supply Chain 2019, demandez le dossier de participation et le règlement à Maxime Rabiller : maxime.rabiller@scmag.fr / 01 48 93 18 65 Participation entièrement gratuite et sans obligation
L'édition de Paris Retail Week qui se clôt aujourd'hui Porte de Versailles a largement été consacrée à l'omnicanal et ses multiples enjeux. Dans ce cadre, le spécialiste de la logistique urbaine Stuart a passé en revue les services innovants développés pour -et avec- ses clients. En préambule, son DG France Antoine Carteyron a évoqué la future évolution des moyens logistiques en milieu urbain à l'heure de la livraison express. « La mise en œuvre de l'omnicanal pour livrer en J+0 ou J+1 et générer des ventes additionnelles devrait reposer sur une articulation entre des hubs de livraison urbains au départ desquels s'opèreront des tournées, des magasins assurant à la fois des flux e-commerce ship-from-store ou en click & collect, et sans doute des boutiques événementielles permettant aux marques de proposer une expérience client enrichie à une clientèle premium ». Avec ce que cela suppose d'enjeux en termes d'inventaire et de vision unifiée des stocks, et de formules de livraison. En la matière, Stuart a illustré différents scénarios déjà mis en œuvre, principalement sur Paris. Le 1er repose sur l'expédition au départ des magasins via les coursiers actifs sur sa plateforme, comme Stuart le fait pour Nike. Mais le réseau en propre de la marque étant limité, c'est en s'appuyant sur l'entrepôt du distributeur spécialisé Unisport qu'une formule de livraison dans l'heure de maillots de foot a honoré un millier de commandes pendant la coupe du monde. Avec Cdiscount, la formule de livraison express au départ de ses entrepôts s'est récemment enrichie d'une formule couplant le volet coursiers et le réseau Pickup de DPD (Groupe LaPoste, comme Stuart) : préacheminé en point relais, le colis est ensuite livré au client en 30 minutes, à sa demande. Autre scénario reposant sur les synergies groupe : le service retours développé avec Zalando avec prise en charge au domicile par Stuart, sur créneau choisi, avant réacheminement au e-commerçant. Dernière formule évoquée par Antoine Carteyron : les flux store-to-store qui permettent à The Kooples de mutualiser les stocks de ses magasins pour pallier l'indisponibilité de certains modèles, coloris ou tailles. MR Photo : Antoine Carteyron, directeur général France de Stuart
La start-up Deliver.ee, qui propose aux enseignes de faciliter leurs projets « ship-from-store » grâce à une plateforme SaaS d'automatisation et de pilotage de livraisons, a annoncé le déploiement de sa solution actuellement chez des distributeurs de produits textile, de cosmétiques et de produits alimentaires qui comptent jusqu'à 5.000 magasins en Europe. Ils sont notamment implantés en Allemagne, au Royaume-Uni, en Espagne et en Italie. « Nous allons donc devoir continuer à étoffer le nombre de nos partenaires transport qui sont aujourd'hui au nombre de 250 » a déclaré Michael Levy, le PDG de Deliver.ee, sur le salon Paris Retail Week. Parmi ces entités, figurent entre autres les sociétés Cogepart, Novea, Top Chrono, Glovo et My Box Man. Et la start-up continue de se déployer chez Truffaut. Une quarantaine de magasins de l'enseigne de jardinage utilisent désormais sa plateforme, contre une trentaine en avril (voir NL n°2703). A noter aussi que l'enseigne Etam a testé récemment sa solution et enregistré une baisse de 38% de ses taux de retour en livraison express. AD
Conséquence de la loi de décentralisation NOTRe, les régions se mobilisent et signent des pactes définissant les axes majeurs de développement en matière de logistique. Après PACA et ARA (Auvergne-Rhône-Alpes), c'est au tour de la Métropole du Grand Paris (MGP) de communiquer sur le sujet, après s'être saisie du dossier en août 2017. « La Métropole du Grand Paris constitue une échelle de gouvernance permettant de répondre aux défis logistiques qui se renforceront d'ici à 2020 : la mise en chantier du Grand Paris Express, des appels à projets comme Inventons la Métropole du Grand Paris, l'accueil des grands évènements (Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, Coupe du Monde de Rugby 2023), la croissance du e-commerce et la revitalisation des centres-villes, dont la logistique est une composante » considère Patrick Ollier, Président de la MGP. Cette dernière a réuni le 10 septembre tous les acteurs concernés pour signer officiellement un « Pacte pour une logistique métropolitaine ». À l'heure actuelle, ils sont 47 à s'être engagés dans cette démarche : 16 communes, 4 établissements publics territoriaux, 6 services et opérateurs de l'État et 21 fédérations professionnelles, syndicats mixtes, entreprises, associations (dont Afilog et Union TLF). Les travaux des derniers mois ont conduit à s'accorder sur douze mesures prioritaires pour contribuer à l'amélioration de la logistique des marchandises dans l'aire métropolitaine, sous le pilotage et l'animation de Patrick Braouezec, Vice-Président délégué à la logistique métropolitaine, de Jean-Bernard Bros, Adjoint au Maire de Paris, de Claude Samson, Président d'Afilog, et de Jean-Michel Genestier, Maire du Raincy (et qui était aussi il y a encore quelques mois DGA de SNCF Logistics). Ces mesures sont regroupées en 4 axes de travail : optimiser les flux et les livraisons ; favoriser la transition des flottes vers des véhicules à faibles émissions et silencieux ; valoriser l'intégration des fonctions logistiques dans l'urbanisme et les projets d'aménagement ; impliquer le consommateur comme facilitateur de la chaîne logistique. Et parmi les trois premiers comités opérationnels sont déjà lancés figure notamment celui sur l'harmonisation des règlements de voirie et de livraison de marchandises (animé par Jean-Michel Genestier). JLR Pour accéder à l'intégralité du Pacte pour une logistique métropolitaine
Afin d'aider ses clients à faire face à une « peak season » qui va débuter et se poursuivre jusqu'au nouvel an chinois, le transitaire Panalpina France a décidé d'augmenter ses capacités aériennes de 25% à l'aéroport Paris-Charles de Gaulle. Pour ce faire, il va s'appuyer sur les deux hubs européens du groupe situés à Francfort et au Luxembourg : ils sont connectés quotidiennement aux hubs de Paris-Charles de Gaulle et de Lyon via des navettes exploitées dans le cadre du réseau de transport intégré du groupe. « Les capacités des compagnies cargo ne sont pas extensibles à l'infini sur Paris, et la peak season, qui ne concerne plus seulement les flux Asie-Europe et Asie-Amériques, mais aussi tous les flux au départ d'Europe vers l'Amérique du Nord, l'Asie et l'Amérique Latine, se traduit par des hausses de volumes chez les clients qui peuvent aller jusqu'à 40% », explique Rachid Ramdane, directeur aérien de Panalpina France. Les tarifs aériens appliqués au départ du Luxembourg et de Francfort seront les mêmes qu'au départ de Paris-Charles de Gaulle. AD
A l'image de ses concurrents nordiques, les résultats trimestriels de CMA CGM sont en retrait par rapport à la même période en 2017. La marge opérationnelle passe en effet de 8,9% à 1,2%, pour un résultat opérationnel de 67 M$ (contre 472 M$ en 2017) et un résultat net divisé quasiment par 10 : 22,7 M$ contre 213 M$. Pour améliorer sa performance opérationnelle et financière, le groupe entend poursuivre les initiatives de réduction de coûts annoncées lors de la publication des résultats du 1er trimestre, notamment via l'optimisation de la gestion de la flotte de conteneurs et l'amélioration de l'efficacité énergétique. Contrairement à ses concurrents, l'armateur marseillais peut toutefois se vanter d'avoir obtenu un résultat positif et progressé dans plusieurs domaines : son CA grimpe de 7,4% (5,7 Md$), sa flotte de navires passe à 509 unités (+47), et ses volumes transportés culminent à 5,19 M EVP (+9,6%). Malgré un 1er semestre difficile, le Pdg du groupe Rodolphe Saadé reste optimiste pour la suite : « Nous sommes confiants sur le second semestre. Nous anticipons l'amélioration de notre marge opérationnelle grâce à la remontée des taux de fret et à la bonne tenue des volumes » conclut-il. PM
Le célèbre fabricant de jean's Levi Strauss & Co a décidé de bouleverser sa structure managériale afin de réunir dans son organigramme les fonctions Supply Chain et Marketing. Ainsi, Liz O'Neill, jusqu'à présent Chief Supply Chain Officer, devient EVP de la nouvelle branche « Product, Innovation & Supply Chain ». Celle-ci englobera notamment les fonctions de merchandising, design, développement produit et planification, regroupant ainsi les processus de front office et back office traditionnellement séparés. Levi's va même un peu plus loin avec la création d'une branche Direct-to-Consumer, dirigée par Marc Rosen. Précédemment EVP Global e-commerce (voir NL n° 1824), il aura la responsabilité de conjuguer commerce physique et électronique afin de proposer au consommateur une expérience... sans couture bien sûr. Enfin, troisième volet de cette nouvelle organisation, Levi's a créé un département Strategy & Analytics. La marque est convaincue qu'elle est assise sur une mine d'or (ses données) qui ne demande qu'à être exploitée à grand renfort de logiciels d'analyse et de matière grise. Le recrutement de son futur responsable est actuellement en cours. PM Photo : Liz O'Neill, EVP de la branche « Product, Innovation & Supply Chain » de Levi's
L'appel à entreprenariat lancé par Amazon en juillet dernier (voir NL n°2747) dans le cadre du développement de son réseau de livraison du dernier km a rencontré un franc succès. Quelque 10.000 candidatures ont été reçues cet été, certaines provenant de PME déjà partenaires. Du coup, Amazon a passé auprès de Daimler une commande portant sur 20.000 Sprinters en lieu et place des 4.500 anticipés et annoncés lors du lancement du projet. Ces fourgonnettes ne seront pas la propriété d'Amazon mais de sociétés de leasing qui géreront l'aspect opérationnel du partenariat. Si le nombre de dossiers retenus n'a pas été révélé, Amazon affirme qu'une centaine d'entre eux seront formés et opérationnels avant la fin de l'année. La commande a été officialisée la semaine dernière à North Charleston (Caroline du Sud) à l'occasion de l'ouverture d'un nouveau site de production de Mercedes. PM Source : Seattle Times