« L’équilibre financier, c’est un enjeu pour toutes les parties contribuant à ce service de 5 aller-retours hebdomadaires, qui s’adresse à beaucoup de clients potentiellement utilisateurs qui n’ont pas encore osé franchir le pas » a déclaré Jean-Michel Bauer, le CEO du Groupe Portmann lors de l’arrivée hier soir du premier train de transport combiné entre Metz et Valenton (voir Une). Le Groupe Portmann, DB Cargo, mais aussi les partenaires de manutention que sont Rhenus (sur le terminal de Metz) et Novatrans (groupe Charles André) à Valenton, sont en effet mobilisés dans cette recherche d’entreprises devant à la fois renforcer leur stratégie de décarbonation et faire face à la pénurie de conducteurs. Sur le trajet retour Valenton-Metz, le Groupe Portmann peut déjà compter sur son client Logisteo (Autodistributon), à raison de quelque 80 palettes par semaine (soit 4 à 5 caisses mobiles) pour la livraison en Jour A jour C de dépôts régionaux qui eux-mêmes livrent en H+4 dans la région de Metz, ainsi que sur LSDH (Laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel), spécialisé dans le conditionnement de liquides alimentaires et de crudités, qui effectue des transferts intersites entre son entrepôt d’Orléans et celui de Sarre-Union, entre Metz et Strasbourg (1 caisse mobile par jour). Par ailleurs, DB Cargo compte sur l’escale au terminal SE3M de Champigneulles, près de Nancy, à l’aller et au retour, pour contribuer à remplir le reste de son train, notamment avec l’aide des Transports Vigneron et d’Ederlog (groupe Mendy). « Nous sommes en discussions avec des acteurs de la grande distribution et de la distribution spécialisée » nous a par ailleurs confié Jean-Michel Bauer. JLR

Jean-Michel Bauer, le CEO du groupe Portmann, à l’arrivée du train chargé de 24 caisses mobiles pour son client Ikea, hier à Valenton. © J.-L. Rognon