C'est hier qu'était inaugurée la plate-forme de préparation de commandes francilienne de Carrefour, dédiée au versant drive de son activité e-commerce alimentaire. Opérationnelle depuis début mars, cette PPC d'Aulnay-sous-Bois est la 2e du genre en France, après celle ouverte en 2016 à Saint-Quentin-Fallavier (voir NL n°2692). Le projet aulnaysien était attendu, s'agissant de la première activité lancée sur l'emprise de 180 hectares de l'ancien site de PSA, dont les chaines de montages se sont arrêtées en 2013. Toutes les parties prenantes étaient là, à commencer par le développeur d'immobilier logistique Segro, qui s'est employé pendant 4 ans à faire avancer l'opération. Marco Simonetti, son DG Europe du Sud, a notamment fait valoir les 300 personnes qui opèreront sur place d'ici fin 2018. « Soit une densité d'emplois sur site trois fois supérieure à celle de l'époque automobile », a-t-il indiqué, pour valoriser l'activité logistique. Autre point souligné par Segro : un système de production du froid innovant et sensiblement moins polluant, baptisé « CO2 Transcritique ». Comme nous l'avions révélé en avant-première (voir NL n°2677), le personnel sur site est celui du prestataire Stef, représenté à la tribune par son DG délégué Stanislas Lemor. Lui a succédé le PDG de Carrefour Alexandre Bompard, qui avait fait le déplacement pour souligner l'importante de « cet outil logistique de pointe » dans l'ambitieuse stratégie e-commerce qu'il a présentée en janvier, dans le cadre du plan stratégie du groupe « Carrefour 2022 ». Un de ses piliers est de constituer l'univers omnicanal de référence dans la distribution alimentaire, avec l'objectif de générer d'ici 5 ans un CA e-commerce de 5 milliards d'euros, soit une part de marché d'environ 20%, a-t-il rappelé. Le maire d'Aulnay Bruno Beschizza s'est, quant à lui, félicité de cette ouverture, et notamment de l'initiative conjointe avec Stef pour favoriser l'emploi de ses administrés sur le site, qui a permis d'en recruter une soixantaine. Parmi les autres partenaires du projet figurent le groupe Quartus, qui a assuré la construction du site en moins de 10 mois, le cabinet d'architecture A26, habitué des grands projets logistiques, ou le cabinet EOL, pour le conseil des équipes Carrefour. Rendez-vous dans notre newsletter de demain pour une revue des opérations sur place. MR
Selon les termes de l'Accord de Paris qui impose de limiter sous les 2°C le réchauffement climatique, les économies mondiales doivent devenir neutres en carbone autour du milieu du siècle. Pour notre pays, cela signifie que l'objectif de neutralité s'imposera à tous les secteurs et toutes les branches, ainsi qu'à toutes les entreprises grandes et petites. En France, les TPE-PME représentent 99,8% des entreprises et près de 50% des salariés. Il est donc essentiel qu'elles participent massivement à ce mouvement. Mais, notre cadre législatif, réglementaire et fiscal (bilan carbone annuel, normalisations de management environnemental, etc.) n'est pas toujours adapté aux singularités et contraintes, notamment budgétaires, des TPE-PME. Le Conseil économique social et environnemental lance donc une consultation auprès des dirigeants d'entreprises ouverte jusqu'au 20 avril. Vos réponses permettront d'enrichir les travaux en cours, de mieux identifier les freins rencontrés et les solutions existantes, de faire remonter et partager les initiatives locales. Les résultats de ce questionnaire seront « anonymisés » et consignés en annexe des recommandations. Dans un souci d'efficacité, il s'agit d'un questionnaire à choix multiple, qui vous prendra 15 à 20 minutes. Pour consulter ce questionnaire
Shippeo nous informe qu'elle vient de recruter 20 nouveaux talents au cours de ces trois derniers mois, portant le nombre de collaborateurs à 50 personnes. Cette toute jeune société (4 ans) constate une augmentation rapide de la demande des chargeurs pour une visibilité prédictive et temps réel de leur Supply Chain. « C'est pourquoi nous accélérons le rythme des embauches », confie Lucien Besse, co-fondateur de la start-up. Les nouvelles recrues ont été soigneusement sélectionnées en fonction de leur expérience métier dans les domaines de la Vente & Marketing, Finance, Développement produit, Data Science, Design et Gestion de projet. « Nombreux sont ceux qui ont travaillé au sein d'entreprises de renom comme GT Nexus, Dassault Systèmes, Accenture, IBM, Hewlett-Packard, BNP Paribas, ou Renault-Nissan-Mitsubishi », précise le COO. Et Shippeo n'a pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin puisqu'actuellement plus d'une dizaine de postes sont à pourvoir et que l'entreprise compte doubler ses effectifs d'ici la fin de l'année 2018. Ceci inclut l'embauche d'employés en Allemagne pour accompagner son expansion Outre-Rhin. JPG
« Après près de deux ans de développement, la solution d'inventaire en entrepôt par drone entièrement automatique mise au point par Geodis et Delta Drone sera opérationnelle d'ici fin 2018 ». C'est du moins ce que l'on peut lire dans un communiqué du logisticien, qui précise également que 1.000 heures de vol en mode prototype dans trois entrepôts pilotes auraient été nécessaires pour mettre au point cette solution. « Pendant la phase de prototypage de multiples tests en condition réelle ont été menés afin de répondre aux contraintes spécifiques propres aux entrepôts comme, par exemple, la faible luminosité ou encore l'impact des films plastiques des palettes ». Geodis et Delta Drone travaillent désormais à la production d'un système industrialisable qui combine un robot au sol et d'un drone quadricoptère équipé de quatre caméras haute-définition. L'ensemble, doté d'une technologie de géolocalisation indoor, fonctionne en totale autonomie pendant les heures de fermeture du site. D'un point de vue informatique, la solution permet le comptage et le reporting des données en temps réel, le traitement des données et leur restitution dans le WMS. Toujours selon le 3PL, les tests menés pendant cette première phase de développement démontreraient un taux de fiabilité proche de 100%. Dans un premier temps, Geodis sera l'utilisateur exclusif de cette solution dans ses propres entrepôts. JPG
Le groupe GTSF spécialisé dans l'installation d'équipements mécanisés et automatisés vient de signer un nouveau contrat de 3 ans avec l'entreprise danoise Caljan Rite-Hite. LBM- Groupe GTSF renforce ainsi son partenariat exclusif conclut en 2015, avec le fabricant de convoyeur télescopique. « La confirmation de cet accord répond aux enjeux stratégiques de nos 2 entreprises », explique Bertrand Le Blevec, CEO de GTSF : « pour Caljan - Rite Hite cette alliance permet d'accompagner sa clientèle durablement grâce à une meilleure réactivité opérationnelle qui se traduit par une couverture géographique plus dense, des temps d'intervention raccourcis et de nouvelles offres de services telles que l'astreinte ou la commande de pièces détachées. Pour LBM Groupe GTSF, c'est la consolidation de notre expertise dans le domaine de l'installation, le transfert et la maintenance d'équipements (ligne de préparation de commandes, tri, expéditions...). Alors que l'accord de 2015 était la première étape vers l'expansion de la présence danoise sur notre territoire, ce renouvellement est un signe du renforcement et de l'accélération du développement de cette stratégie ». JPG
Le spécialiste en immobilier d'entreprise OpenBox Design&Build annonce le recrutement de deux nouveaux collaborateurs expérimentés, au service de son approche collaborative qui repense la relation entre maitrise d'ouvrage et construction. Jean-Christian Fragnaud rejoint l'équipe en tant que chef de projets, avec pour mission de piloter des opérations depuis la phase d'études jusqu'à celle de SAV. A 41 ans, il travaille depuis 20 ans dans le domaine de la construction, notamment chez Vinci Construction et SRC Floriot. Chez OpenBox, il est déjà à la manœuvre sur une opération d'immobilier industriel pour France Machines Outils à Meyzieu (69). Frédéric Lamblot est quant à lui recruté comme responsable Etudes, en charge de la conception technique des projets, de leur chiffrage, et de la constitution des dossiers des entreprises. En collaboration avec le responsable commercial et le chef de projet, il interviendra sur toute la phase des études pour répondre au mieux aux besoins des clients. A 38 ans, il compte une expérience approfondie de l'industrie du bâtiment, notamment comme chargé d'études et de conception chez Vinci Construction. OpenBox compte actuellement plus de 100.000 m² en cours de réalisation, notamment en immobilier logistique, et vise 25 M€ de CA sur son exercice en cours. Parmi ses récentes réalisations figurent des projets menés pour Jadéo France, GLD, le groupe BBL, et le développeur DCB Logistics. MR Photo :de haut en bas : Jean-Christian Fragnaud, chef de projets chez Openbox etFrédéric Lamblot, responsable Etudes chez Openbox
Le fabricant de chariots élévateurs et équipements de manutention Jungheinrich a décidé de rassurer tous ses clients craignant de s'équiper en chariots frontaux électriques EFG dotés de batteries lithium-ion. Il propose désormais une garantie satisfait ou remplacé sur l'ensemble de ces modèles. Concrètement, dans les six premiers mois du transfert technologique, tout client non convaincu par leur adoption lors d'un remplacement de chariots thermiques ou de frontaux électriques dotés de batteries au plomb pourra demander à repartir sur ces deux technologies conventionnelles. Cette garantie satisfait ou remplacé, gratuite et activable aussi bien lors d'un achat que d'un financement en location longue durée, sera opérationnelle au moins jusqu'à la fin 2018. « Il est possible que nous la déclinions sur d'autres de nos modèles et que nous la prolongions au-delà de 2018 », note toutefois Hervé Réby, responsable marketing de Jungheinrich France. A l'instar de sa maison-mère, Jungheinrich France souhaite que ses ventes d'engins de manutention se fasse rapidement avec des batteries lithium-ion à hauteur de 20% (les ventes de ses seuls frontaux électriques reposent déjà sur le lithium-ion à plus de 10%). « Notre maison-mère souhaite aussi que ses ventes de batteries lithium-ion soient multiplier par trois tous les ans », relève Hervé Réby. Elle fabrique elle-même ses chariots, ses batteries et ses chargeurs. Rien d'étonnant donc si tous les modèles lithium-ion du fabricant bénéficient déjà d'une garantie constructeur de cinq ans et que plus de 90 % de ses chariots élévateurs soient déjà disponibles en version lithium-ion. AD
Afin de mieux accompagner ses clients, le fabricant suédois de terminaux durcis JLT Computers lance JLT Technology Services. Initialement proposé uniquement en Amérique du Nord, il s'agit d'une prestation visant à accélérer le déploiement et par conséquent le ROI de l'utilisateur. Concrètement, JLT envoie une équipe faire une analyse du site, puis prend en main l'installation et la formation du personnel et fournit le support technique. « Nous travaillons toujours avec nos revendeurs mais répondant à une demande des clients qui attendent désormais plus qu'un simple outil de travail » précise Eric Miller, CEO de JLT Computers North America, « C'était l'élément qui manquait à notre offre et nous devons accompagner l'utilisateur à travers le cycle de vie du produit. Nous venons de lancer ce service en Amérique, il sera disponible partout ailleurs dès l'année prochaine » reprend-il. Présent sur le nouveau continent depuis 2014 et installé à Chandler en Arizona, JLT Computers connait depuis une croissance annuelle de son CA à deux chiffres. PM Photo : Eric Miller, CEO de JLT Computers North America
PME de près 1.000 employés spécialisée dans les systèmes intralogistiques, notamment de tri, Opex présente sur le Modex le Sure Sort. Ce « put wall » est un mur de préparation de commandes automatisé destiné aux opérations e-commerce de moindre envergure. Très compact, il mesure moins de 10 m de long (sa longueur peut varier selon les besoins du site) et peut être mis en place en un weekend (installé un mois à peine après l'achat). « Son fonctionnement est très simple : vous lancez une vague de ramasse, vous déposez l'ensemble des articles sur un convoyeur et le convoyeur les fait passer dans un tunnel d'identification muni de huit caméras. Un ibot [ndlr : petite navette] vient alors saisir chaque article et le déposer dans un bac, chaque bac représentant une commande. Enfin, une lumière verte s'allume quand la commande est complète. C'est extrêmement rapide et cela vous permet de retarder votre cut off » explique Nancy Ciliberti, Directrice Marketing d'Opex. Elle note également que son coût est très nettement inférieur à celui d'un trieur habituel et insiste, comme de nombreux autres exposants cette semaine, sur le fait que la demande d'une telle solution vient de clients qui ont toutes les peines du monde à recruter du personnel d'entrepôt. Le Sure Sort sera disponible en France et en Europe très prochainement. PM
Basée à Aix-la-Chapelle et spécialisée sur les « solutions intralogistiques et les smartglasses », Picavi GmnH présente sur le Modex une solution de « réalité assistée ». Quelle différence avec un système de réalité augmentée ? « Notre système fournit une information projetée en hauteur comme dans les voitures. Son avantage est qu'elle n'interfère pas avec votre champ de vision. L'utilisateur lève les yeux pour obtenir les informations de picking et les confirmations, le reste du temps il ne les voit pas » explique Johanna Bellenberg, Directrice Marketing de Picavi. Le concept aurait séduit plusieurs grands 3PL dont Arvato, Dachser et Geodis (à Cologne), il ne s'agit pas de POC puisqu'ils en utilisent chacun entre 10 et 30 paires. Picavi accompagne ses lunettes d'un module de contrôle et d'une bague de lecture de code à barres, le tout est disponible en France via Denipro. PM