C'est une deuxième levée de fonds record pour Convargo : 16 M€. Grâce à ces nouveaux moyens financiers, la jeune entreprise dont la vocation est de mettre en relation les entreprises et les professionnels du transport routier de marchandises compte bien étendre son activité à toute l'Europe. D'ici la fin de l'année, elle devrait ainsi recruter une trentaine de nouveaux collaborateurs (développeurs web, commerciaux, experts du secteur des transports…). Convargo a pu compter sur le soutien d'investisseurs tels que le fonds russe Inventure (investisseur dans Gett, concurrent principal d'Uber en Europe) et l'Allemand Earlybird. Des business angels comme l'Américain Tony Fadell (concepteur de l'iPod, fondateur de Nest), le français Patrick Sayer, ainsi que certains investisseurs existants tels que Romain Afflelou, Clément Benoit (Fondateur de Stuart, racheté par la Poste), et Roger Crook (ex-CEO de DHL fret forwarding) font également partie du tour de table. Convargo revendique 3.000 utilisateurs expéditeurs (dont deux pilotes avec Procter & Gamble et Auchan.fr) et 2.000 transporteurs (soit environ 120.000 camions). « Nous entendons faire du digital une véritable opportunité pour ce secteur clé de l'économie française et européenne, tout en gardant l'accompagnement humain comme pilier de notre stratégie » a déclaré Maxime Legardez, son fondateur. Partant du constat que 25% à 30% des camions roulent à vide, cette start-up propose aux transporteurs une solution pour charger du fret additionnel. Principal argument mis en avant par l'entreprise : « L'accès est 100% gratuit et le fret est sans intermédiaire, donc mieux rémunéré ». Notons que les transporteurs ont la possibilité de filtrer ou d'être notifiés chaque fois qu'un lot est disponible, et qu'il correspond aux routes empruntées habituellement. Et Convargo garantit le paiement du transport à 30 jours ! JPG Photo : Maxime Legardez, le Fondateur de Convargo
Nous vous rappelons que Supply Chain Magazine organise la 12ème édition des Rois de la Supply Chain. Toutes les entreprises ayant réalisé un projet innovant dans le domaine de la Supply Chain (approvisionnement, pilotage des flux, planification, logistique, transport...) peuvent concourir. La présentation des 8 dossiers « nominés » aura lieu le 17 janvier prochain dans les Salons de l'Aveyron (Paris Bercy). Comme l'an passé, le public votera dans 3 catégories : 1. Grand Prix, 2. Coup de cœur et 3. Innovation. La remise des trophées se déroulera le soir même au cours d'une grande cérémonie conviviale et festive. Elle aura lieu dans le cadre prestigieux et magique du Musée des Arts Forains à Paris Bercy. Si vous souhaitez concourir vous pouvez demander le dossier de participation et le règlement à Nathalie Bier : nathalie.bier@scmag.fr / 01 43 76 64 53 Mais attention : il ne reste plus que 7 jours pour nous renvoyer ce dossier ! Participation entièrement gratuite et sans obligation.
La barre des 4 millions de m² commercialisés pourrait être franchie pour la 1ère fois cette année sur le marché français de l'immobilier logistique, à en croire Didier Malherbe, Directeur Activité et Logistique chez CBRE. Hier, le leader du conseil en immobilier d'entreprise présentait à l'ensemble des acteurs du secteur son point marché à l'issue du 3e trimestre, assorti d'une projection annuelle et d'anticipations pour 2018. Ce seuil symbolique des 4 M de m² avait été approché à 50.000 m² près en 2016, dans une année tirée par la restructuration logistique de la grande distribution qui avait multiplié les grands projets dans tout l'Hexagone, dont beaucoup hors de la dorsale. « Depuis le début de l'année, les acteurs de la distribution spécialisée et du e-commerce ont pris le relais, avec de nombreux entrepôts XXL à proximité des grands bassins de consommation. La tendance est illustrée par la récente signature de Conforama pour la construction d'une plate-forme de 180.000 m² en Seine-et-Marne. A quelques jours près, l'opération sera à mettre au compteur d'un 4e trimestre qui s'annonce d'autant plus exceptionnel que 3 projets de plus de 50.000 m² devraient se concrétiser, notamment en Ile-de-France. Celle-ci devrait d'ailleurs battre très largement son record de 2011 de 1,17 M de m² commercialisés et le porter dans une fourchette de 1,5 à 1,7 M de m², vu qu'elle a concentré 36% de la demande placée sur 9 mois, soit +72% sur un an, et + 81% par rapport à la moyenne de la décennie », indique Didier Malherbe. De fait, la quasi-totalité des projets du Top 10 répertoriés par CBRE dépassent les 50.000 m², et plus de la moitié sont franciliens. (voir suite) MR Photo : Didier Malherbe, Directeur Activité et Logistique chez CBRE
Dans le top 10 de CBRE, e-commerce et distribution spécialisée sont à la manœuvre, avec deux sites de plus de 100.000 m² pour Amazon, et d'autres pour C-Discount, Alinea ou Cultura. D'une année sur l'autre, le commerce spécialisé passe de 12 à 28% du marché tandis que les prestataires logistiques se maintiennent à 37% et que la grande distribution rétrograde de 30 à 17%, malgré les grands projets de Casino à Montbartier, de Carrefour à Aulnay ou Samada/Monoprix à Wissous. Dans ce Top 10, on décompte par ailleurs 6 développements en compte propre et 3 clés-en-main locatifs. « A l'échelle du marché, ces profils de projets comptent pour 54% du marché, alors que la moyenne était plutôt de 30-35% sur la décennie écoulée. Cela correspond notamment à des clients en recherche d'entrepôts à la fois qualitatifs, qui commencent à se faire rare, et adaptés à leurs process, notamment pour implanter des installations automatisées », indique Didier Malherbe. La rareté des entrepôts de qualité dans la plupart des zones a d'ailleurs engagé une augmentation des valeurs locatives sur les principaux marchés de la dorsale, qui devrait se poursuivre en 2018. « Les prix peuvent dépasser 100€/m²/an dans la petite couronne parisienne, voire 110 ou 120. Cela permet d'envisager économiquement la réhabilitation d'actifs anciens, y compris datant des années 60 ou 70, donc de remettre sur le marché des surfaces disponibles, notamment pour la logistique urbaine », nous assure-t-il. MR
La dorsale concentre 72% du marché, Orléans compris, dont la moitié pour l'Ile-de-France
Suppleo Conseil et Ysily Conseil ont décidé de fusionner pour devenir Suppleo, une société nordiste spécialisée dans le conseil en retail et supply chain. « Comme nous sommes deux cabinets intervenant dans des secteurs d'activités proches, sur un secteur géographique donné, il nous semblait pertinent d'unir nos forces et de trouver des synergies dans nos spécialités supply chain, organisation et IT, », résume Antoine Routaboul, consultant senior et associé avec Sébastien Champetier de Ribes, et désormais avec Michel Finet (co-fondateur d'Ysily Conseil). Les deux structures avaient déjà travaillé ensemble à plusieurs reprises sur des projets. « Nous avions mené quelques missions pour Rouge George par exemple. Chacun avait apporté sa vision des choses : d'un côté, sur les process-métiers, de l'autre sur l'IT », explique Antoine Routaboul. « Nous avons ainsi mutualisé les ressources à travers ce que l'on a appelé des « dispositifs », en toute transparence avec le client qui pouvait ainsi bénéficier des compétences des deux entités. » C'est un peu sur ce même principe que l'aventure va continuer. Les huit consultants de la nouvelle structure ayant chacun un savoir-faire plus précis, l'équipe devrait se renforcer avec cinq nouvelles personnes l'année prochaine. « Toujours sous l'angle du pragmatisme, de la proximité client, de l'approche métier et de la connaissance projet et de l'IT ». Suppleo va cibler notamment les enseignes majeures de la distribution, dans des secteurs comme le bricolage, l'alimentaire, l'automobile, la décoration, le textile ou le sport, en toute indépendance par rapport aux éditeurs et aux intégrateurs. GD
Sébastien Champetier de Ribes, Michel Finet et Antoine Routaboul
Vous êtes-vous déjà demandé comment améliorer la performance d'un robot de picking sans passer des quantités d'heures à écrire des lignes de codes ? Fanuc, premier constructeur de robots industriels au monde, a trouvé la réponse : l'Intelligence Artificielle (IA). Selon Bloomberg, c'est l'idée qui a poussé Fanuc à investir quelques millions de dollars dans la startup japonaise Preferred Networks Inc en 2015. Ce partenariat a abouti à la création du système de « Machine Learning » Fanuc Intelligent Edge Link and Drive, plus simplement appelé Field. Grâce à lui, un robot de picking a démontré qu'il était capable d'apprendre de ses erreurs, améliorant son taux de succès de 60% après 1.000 saisies à 90% après 5.000 saisies. Cela peut paraitre anecdotique, mais étant donné la position dominante de Fanuc dans le domaine de la robotisation, cette nouvelle pourrait bien préfigurer une véritable révolution dans ce domaine, et à relativement court terme dans les entrepôts. PM Source : Bloomberg
ID Logistics annonce un chiffre d'affaires pour le 3ème trimestre 2017 de 328,6 M€, en progression de +20,2% et de +7,5% à données comparables (périmètre et changes constants). Sur les neuf premiers mois de 2017, le CA du Groupe ressort à 986,9 M€, en hausse de +34,4% et de +10,8% à données comparables. « Sur ce troisième trimestre, ID Logistics continue de bénéficier du chiffre d'affaires des nouveaux sites démarrés depuis un an ainsi que d'une conjoncture française et internationale qui se redresse, commente Eric Hémar, PDG d'ID Logistics, Par ailleurs, l'entreprise enregistre également le gain de nouveaux dossiers, notamment en e-commerce. Cette dynamique de croissance nous permet d'être plus sélectif et exigeant sur notre portefeuille de contrats afin d'assurer l'amélioration de nos résultats ». JPG
Scallog annonce le recrutement de Hugues Sterlin (25 ans chez l'Oréal) pour manager des projets de grande ampleur. A ce poste de « Customer Solutions Director », il aura en charge le développement et l'accompagnement des clients dans le choix des solutions proposées par Scallog. Ce diplômé en Informatique des Organisations à Paris-Dauphine a commencé sa carrière dans une SSII en tant que chef de projets informatiques dans l'industrie. Cinq ans plus tard, il rejoint le groupe L'Oréal où il va exercer des fonctions opérationnelles dans différents centres de distribution jusqu'à la direction d'un centre qu'il quittera en 2012 pour prendre la direction de projets Supply Chain au niveau du groupe. Son expérience à des postes décisionnels et sa vision sur les transformations et les enjeux d'automatisation du secteur l'ont conduit à rejoindre la jeune société Scallog, qui connait une croissance rapide dans le domaine de la préparation de commandes automatisée. JPG
Ceva Logistics vient de décrocher pour la huitième fois le titre de logisticien de l'année en Italie, prix qui lui a été décerné par Assologistica, la principale association du secteur logistique du pays. Ce prix du logisticien de l'année récompense depuis 11 ans les prestataires logistiques pour leurs efforts d'innovation et de développement humain. Ceva doit en effet cette reconnaissance à deux initiatives dont son programme de développement « Talent Program » qui se focalise actuellement sur quatre points : 1 un modèle opérationnel e-commerce économique et innovant, 2 la satisfaction client, 3 une optimisation dynamique et préventive des systèmes et 4 des processus transport sans papier. La seconde initiative vise à réduire la pénurie de talents d'ici à 2020. En collaboration avec l'institut Politecnico de Bari et l'Institut Technique du Sud (ITS) de Taranto, Ceva a en effet a contribué au développement de cursus de formation pour les étudiants ainsi qu'à l'élaboration du profil des candidats, ceux-ci ayant accès à des stages... chez Ceva. Le 3PL avait précédemment obtenu la récompense de logisticien de l'année en Italie pour différentes réalisations, dont sa tour de contrôle, basée à Milan, ainsi que ses campus logistiques City of Books, City of Pharma, TechCity et TireCity. PM
D4 Logística & Distribución, fruit de l'alliance stratégique de mutualisation logistique entre trois laboratoires pharmaceutiques uruguayens (Celsius, Roememers et Urufarma), est le plus grand distributeur de médicaments du pays. Son entrepôt automatisé, équipé par l'intégrateur espagnol Ulma Handling Systems, fonctionne désormais à plein régime. Il est situé à quelques kilomètres de l'aéroport international de Carrasco, en périphérie de la capitale Montevideo. La solution automatisée concerne le stockage (miniload Fine Stockers de 12.500 caisses plastiques), les processus d'emballage, et le système de tri à l'aide de la technologie Pick to Light. Le tout est géré par le WMS IK Log, également développé par Ulma Handling Systems, configuré pour prendre en compte les contraintes réglementaires liées au secteur pharmaceutique, comme par exemple les règles de quarantaine, les médicaments psychotropes, ou les prélèvements automatiques. L'entrepôt est conçu pour gérer annuellement la préparation de 30 M de SKU au travers de 750.000 lignes de commandes. JLR