Seconde main

Première levée de fonds de 4,5 M€ pour l’industriel-logisticien Reekom

NewsLetter | Première levée de fonds de 4,5 M€ pour l’industriel-logisticien Reekom | publié le : 28.05.2025

Surfant sur le développement de la seconde main, la jeune pousse française Reekom a bouclé son 1er tour de table de 4,5 M€. Réalisée auprès de divers fonds d'investissement et business angels, l’opération doit permettre à l’entreprise de franchir une nouvelle phase de son développement. Rentable depuis sa création en 2022, Reekom se définit déjà comme le 1er industriel-logisticien spécialiste du re-commerce en France. Elle propose aux marques de prêt-à-porter, chaussures ou encore maroquinerie de revaloriser leurs articles de seconde main via un large panel de services allant du nettoyage à la réparation, en passant par la désinfection et le repassage. Grâce à cette offre accompagnée de prestations de collecte, stockage et expédition, elle compte déjà à son portefeuille clients une vingtaine de marques et de marketplaces (Paradigme, Bonnegueule, Veepee, etc.) et vise la cinquantaine fin 2025. « Grâce à la levée de fonds, nous avons déjà pu prendre à bail un nouveau centre de revalorisation/stockage de 3.500 m² situé à la Courneuve, en Seine-Saint-Denis », souligne Guillaume Perret du Cray, fondateur et CEO de Reekom. Jusqu’ici, la start-up s’appuyait sur deux petits sites basés dans le même département qui totalisaient seulement 600 m². Avec cette levée de fonds, la start-up compte aussi étoffer ses effectifs et entamer son internationalisation. Le nombre de ses collaborateurs devrait ainsi passer de 11 à 30 d’ici à la fin 2025. L’internationalisation devrait débuter courant 2026, particulièrement sur l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et l’Europe de l’Est. Certains de ses clients lui ouvrent également des perspectives d’implantation aux Etats-Unis et en Asie. « Les marques sont aujourd’hui davantage conscientes de la nécessité d’intégrer le re-commerce dans leur modèle économique » constate Guillaume Perret du Cray. A noter que la start-up a aussi signé des contrats avec des acteurs du meuble et de l’équipement de la maison. « Nous n’avons pas vraiment de concurrents dans la mesure où nous avons une approche très industrielle de la revalorisation de produits de seconde main avec logistique intégrée », conclut le CEO de Reekom, qui a été responsable logistique et supply chain dans de nombreuses sociétés (Unilever et Veepee, notamment). AD

La capacité de traitement du nouveau site de Reekom est de 70.000 pièces par mois. ©Reekom

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