Au-delà d’une nouvelle architecture matérielle, plus légère et résistante, le dernier né des exosquelettes développés par German Bionic est plus que jamais connecté. Son modèle Exia l’est non seulement au cloud pour le suivi de son emploi et de l’ergonomie des tâches accomplies, ou gérer une éventuelle flotte d’exosquelettes, mais désormais aussi à une « IA augmentée » qui renforce en continu l’adaptation de son assistance dynamique aux opérateurs selon la nature de leur activité. Dévoilé ce jour à New York sur un lab immersif dans le cadre du 1er colloque « Future of Everything » organisé par le Wall Street Journal (puis mi-juin sur Vivatech Paris), cette dernière génération entend répondre aux exigences de la quasi-totalité des secteurs en matière de levage et de port de charges (jusqu’à 38 kg). Sur la base de « milliards de points de données » issus des mouvements réels collectés lors d’utilisations aussi bien en logistique qu’en production industrielle, en vente de détail ou dans la santé, cet Exia interprète les mouvements des opérateurs pour en comprendre le contexte et anticiper leurs besoins afin d’optimiser l’assistance en temps réel, qu’il s’agisse de soulever, porter, se pencher ou se déplacer. « Ce nouvel exosquelette s'appuie sur des années d'excellence en ingénierie mais aussi sur l'expérience vécue des innombrables opérateurs faisant déjà confiance à notre technologie, qui produisent des milliards de données réelles. Exia ne se contente pas de réagir, mais apprend réellement, souligne Armin G. Schmidt, le cofondateur et Pdg de German Bionic. L’enjeu est de rendre les métiers physiquement exigeants plus sûrs et attractifs pour s’assurer une main-d’œuvre stable et compétente, et réduire les risques de blessures tout en augmentant la productivité et en prolongeant la longévité des carrières dans ces postes ». MR

L’exosquelette Exia de German Bionic comprend le contexte du mouvement sur la base des données engrangées dans tous les secteurs pour adapter son assistance en temps réel. © German Bionic