« Après une croissance quasiment ininterrompue depuis dix ans (sauf entre 2020 et 2021), le taux de ruptures en grandes surfaces alimentaires pour les produits de grande consommation et frais libre service (FLS) a baissé en 2024, en France, pour s’établir à 7,6% en volume, globalement dans les hypers et les supers, avec une durée stable de rupture à 3,3 jours » a indiqué Fanny Becquet, directrice commerciale des solutions ad’hoc chez Circana France, lors d’une présentation de ce baromètre annuel créé en 2006 pour les adhérents de l’Institut du Commerce. « Nous étions montés à 7,9% en 2022-23, c’est donc un mieux d’environ 200 M€. Mais le manque à gagner reste important pour les enseignes, à 2,6 milliards d’€, aux deux tiers dans les hypermarchés ». Circana France rappelle que le tassement de l’inflation en 2024 à +0,5% a eu pour effet d’atténuer le montant des ventes perdues. Mais selon la société d’études, les distributeurs ont proposé davantage d’offre en rayons, après l’avoir contractée, sur un marché national marqué par une baisse des achats en volumes. « Cela signifie moins de commandes, donc des stocks qui varient moins » note Fanny Becquet. « Les pics ont été moins nombreux car la météo a été maussade et la pression des promos moins forte. Habituellement, l’été c’est un tiers du total annuel des ruptures ». VL

Fanny Becquet, directrice commerciale des solutions ad’hoc chez Circana France. © DR