Depuis le 3 avril, c’est Sébastien Laurent qui est aux commandes de Fives Intralogistics SAS en tant que directeur exécutif. Il succède à Christophe Jallon, président de cette entité du groupe Fives spécialisée dans les solutions d’automatisation et de tri en intralogistique depuis octobre 2017 (voir NL 2583), et qui a quitté ses fonctions depuis quelques mois pour raisons personnelles et familiales. Agé de 47 ans, diplômé de l’Ecole Centrale de Lyon et de l’ESSEC Business School, Sébastien Laurent a débuté sa carrière dans l’industrie gazière, en tant que chez de projet chez GDF (1996-2000), puis chez l’équipementier automobile Johnson Controls Automotive Electronics comme responsable achats (2000-2003), avant d’occuper des fonctions de directeur Achats et de Directeur de sites (notamment le technicentre industriel d’Oullins) pendant plus de 15 ans au sein des activités industrielles du groupe SNCF. Il a désormais pour mission d’accompagner la transformation et d’accélérer le développement de Fives Intralogistics SAS sur ses marchés clés (agro-alimentaire, distribution, e-commerce, postes et messageries, industrie manufacturière et aéroports). JLR
Dans son bilan du 1er trimestre sur le marché français des entrepôts de plus de 10 000 m², JLL relève qu’avec ses 693 000 m² placés, cette année a mieux démarré que la précédente (mais en restant à plus de 100 000 m² en deçà des démarrages de 2016 et 2017). « L’an dernier, le niveau d’activité n’a eu de cesse de s’accroitre au fil des mois pour atteindre à son terme 3,2 millions de m², et il s’avère que le marché logistique français est demeuré dynamique. Au regard de l’encours de transactions, nous pouvons nous montrer optimistes quant à la capacité de 2019 à constituer un bon millésime », note Jean-Marie Guillet, directeur Logistique chez JLL France. La tranche des entrepôts XXL de plus de 40 000 m² reste active, avec 4 opérations dont 3 avec des distributeurs à la manœuvre. Lidl s’illustre une énième fois avec un projet de construction d’un site de 52 300 m² à Carquefou, près de Nantes, tandis que But International a pris à bail un entrepôt de 49 300 m² à Mer, entre Orléans et Blois. Quant aux entrepôts de 20 000 à 40 000 m², ils comptent pour près d’un quart des signatures, tandis que le nombre de transactions s’emballe de +46% pour ceux de la tranche inférieure. Une fois n’est pas coutume, la géographie des opérations se répartit à parité entre la dorsale et les marchés secondaires, aussi bien en nombre de transactions que de m² placés. Il faut dire que 3 des 5 plus grosses opérations se sont faites en dehors de la dorsale, même si la palme du trimestre revient aux 73 000 m² du projet en compte propre d’Easydis à Corbas, au sud de Lyon. Ce marché décroche ainsi la 2e position derrière celui de la région parisienne, qui capte 27% de la demande. MR
A l’occasion de son Business Summit, Orange Business Services a réuni jeudi plus de 1 000 entreprises clientes pour les inviter à co-innover avec lui sur les usages futurs de la technologie 5G. L’opérateur prévoit de déployer ce réseau de nouvelle génération dans 17 villes en Europe dès cette année, afin de préparer la commercialisation du service dès 2020. « La 5G est un saut technologique qui annonce une véritable transformation des business models pour toutes les entreprises, dans tous les secteurs d’activités. Pour profiter de ses opportunités, les entreprises doivent anticiper sans attendre leurs cas d’application, et nous, opérateurs, devons être pleinement mobilisés pour les accompagner et développer les solutions qui répondront à leurs besoins » a déclaré Stéphane Richard, le Pdg du groupe Orange. Plusieurs projets de co-innovation avec Orange ont déjà été lancés, pour tirer parti des atouts de la technologie en matière de débit, de réduction de la latence et d’ultra-connectivité (applications liées à l’IoT). Parmi les industriels cités figure l’équipementier technologique Lacroix Group, qui va mener des essais de mise en place d’un réseau indoor 5G sur son campus industriel, notamment pour l’optimisation de la chaine de production grâce à des AGV connectés en 5G. Schneider Electric évalue de son côté avec Orange un cas d’usage de la 5G dans les procédés de production industrielle, avec une expérimentation prévue pour fin 2019 sur son usine du Vaudreuil (dans l’Eure) autour de solutions de réalité augmentée en temps réel pour les techniciens de maintenance. JLR
Afin de l’aider dans la consolidation de cas d’usage et de favoriser l’industrialisation de sa solution, le groupe informatique IBM a décidé de collaborer avec la start-up blockchain de traçabilité de données équines EquineLedger. Cette dernière chapeaute une plateforme qui vise à renforcer la confiance au sein de la filière équine en garantissant la qualité, l’homogénéité et la traçabilité des informations transmises à ses différentes parties prenantes comme les acheteurs, les vendeurs ou encore les vétérinaires. Aujourd’hui, lors d’un transfert de propriété, les parties prenantes ne disposent généralement pas des mêmes informations (données d’identification, vétérinaires, performances en compétitions...). La mobilité à l’international des chevaux implique en outre des échanges de données importants entre pays (douanes, organismes d’identification, vétérinaires, propriétaires...). AD
Lors de son évènement client mondial organisé en début de semaine dernière à Phoenix (Arizona), le spécialiste de la motorisation à hydrogène Nikola a dévoilé plusieurs nouveaux et futurs modèles de camions, parmi lesquels le très attendu TRE, qui cible le marché européen. Si sa commercialisation est prévue pour 2022-2023 ; les premiers prototypes entreront en phase de test l’an prochain afin de valider les performances annoncées : jusqu’à 750 kW de puissance, 2.700 n/m de couple, et surtout entre 500 et 1 200 km d’autonomie pour un temps d’avitaillement de 15 à 20 minutes. Toujours côté performance, le constructeur avance une accélération deux fois supérieure à celle d’un tracteur diesel malgré un poids équivalent. Ce TRE devrait notamment être proposé en LOA. PM
Le TRE1 du spécialiste du camion à hydrogène Nikola ciblera le marché européen.
Après les acquisitions du brésilien Pirâmide SeaAir en janvier 2018 puis celle du canadien Rodair en mars dernier, Rhenus Air & Sea poursuit son expansion géographique en Amérique du Nord avec l’acquisition du 3PL américain Freight Logistics. Fondé en 2001 dans la Silicon Valley, il est désormais basé à Miami où il dispose d’un hub de consolidation et sert une clientèle orientée High Tech. Certifié IATA, ce forwarder gère pour leur compte les flux aériens et maritimes en direction de la moitié sud du continent, entreposage et dédouanement compris. Disposant en effet de bureaux en Argentine, au Chili et au Brésil, Freight Logistics apporte à Rhenus Amérique du Nord non seulement une nouvelle catégorie de clients et mais aussi une couverture géographique des Amériques. Déjà présent à New York, Chicago, Bowling Green (Kentucky) et Houston, il ne manque plus à Rhenus qu’à s’implanter sur la côte Ouest... PM
Après 21 ans de collaboration, la filiale brésilienne du groupe Fiat Chrysler Automobile reste fidèle à Ceva Logistics. Le 3PL conserve jusqu’en 2022 la gestion du transport et de l’entreposage des pièces détachées et accessoires destinés à l’usine de Betim, ainsi qu’à plus de 500 concessionnaires à travers le pays. Ceva récupère par ailleurs la partie transport outbound en direction de ceux du sud-Brésil. Quelque 450 de ses collaborateurs seront désormais au constructeur italo-américain, qu’elles serviront depuis un site de 98 000 m² adjacent à l’usine et en mesure de traiter les 180 000 lignes de commandes mensuelles. PM
Quelque 450 collaborateurs de Ceva sont mobilisés au service de Fiat Chrysler au Brésil.