Saviez-vous que le « I » de SITL signifiait jusqu'à présent International, depuis les 35 éditions qu'a connu ce salon. Et bien c'est fini, le I veut désormais dire Innovation (avec un point sur le « i » orange dans le nouveau logo). C'est peut-être un détail pour vous, mais pour Reed Exposition France, l'organisateur de la désormais Semaine de l'Innovation Transport & Logistique, cela semble vouloir dire beaucoup. « C'est un évènement de référence, et la dimension internationale est naturelle, et il n'est plus nécessaire de l'affirmer dans son appellation » s'explique Alain Bagnaud, directeur général du Pôle transport & logistique de Reed Exposition France. Autre changement, la distinction entre SITL Paris (Porte de Versailles, les années impaires) et SITL Europe (Villepinte, les années paires) disparaît sous la marque ombrelle SITL, même si l'alternance entre les deux lieux d'exposition perdure. Pour la 36e édition, qui aura lieu du 26 au 28 mars 2019 à Paris Porte de Versailles (Pavillon 1), la SITL va donc chercher à mettre encore plus en valeur la notion d'innovation, avec davantage de zones de démonstration, et un Méga Démonstrateur / Smart Hub, rebaptisé « Smart Demo », qui s'étendra sur 500 m2 avec plus de 30 exposants présentant « en live » leur solution à des groupes de visiteurs, sous la forme de « pitches » dynamiques de 2 à 3 minutes. Quant aux Prix de l'Innovation (19e édition), décernés le jeudi 28 mars 2019 par un jury de directeurs logistiques, ils compteront une sixième catégorie : « Robotics & AI ». Ce thème fera d'ailleurs l'objet d'un nouveau secteur du salon, avec une zone de démonstration dédiée. A noter également l'agrandissement à 25 stands du Start-Up Lab (en partenariat avec Paris&Co et Sprint Project). Côté conférences (environ 80, dont 20 traduites en anglais), différents temps forts sont prévus lors des trois jours de SITL 2019 : import/export, immobilier logistique, marchandises dangereuses, transport nouvelle génération et robotique le premier jour (mardi 26), Maritime Day, blockchain & AI, régions et territoires, logistique urbaine et chaîne du froid le deuxième, et pour le dernier jour (jeudi 28) seront abordés les thèmes de l'e-commerce BtoB, de l'emploi (salaires en logistique), de l'intralogistique, du fret ferroviaire et aérien, et de la cybersécurité, sans oublier le « Start-Up Contest ». « A six mois de l'évènement, le salon est déjà presque complet. Dans la configuration actuelle, nous serons à 8% de croissance par rapport à la dernière session, mais on peut encore pousser un peu les murs » précise Alain Bagnaud, qui prévoit plus de 530 exposants et 30.000 visiteurs. Vous y serez ? Nous oui, comme chaque année, quelle que soit la signification du I de SITL ! JLR Le plan du Salon SITL 2019 : en rouge les stands confirmés, en jaune ceux en attente, en bleu les zones de démonstration et de conférences.
Le torréfacteur italien Lavazza a retenu plusieurs solutions de JDA Software dans le cadre de la réorganisation de sa supply chain mondiale. En l'occurrence les versions cloud de JDA Enterprise Supply Planning et JDA Sequencing, qui lui permettront de détecter et de réagir plus rapidement à la volatilité de l'offre et de la demande dans les 90 pays où Lavazza opère. Cette planification plus agile l'aidera à optimiser les contraintes, les marges et les coûts aussi bien au niveau de la production, de la distribution, et de la gestion de ses stocks et de ses achats. Le tout concourant à une amélioration des niveaux de services assurés à ses clients. En pratique, JDA Enterprise Supply Planning assure la mise à jour en temps réel et l'optimisation des plans, tandis que JDA Sequencing étaye la planification de la production en mettant en balance en simultané les critères de service client, de coûts et d'utilisation de l'appareil de production, en tenant compte des contraintes et règles complexes de la fabrication. « Nous avons une approche globale de nos processus business comme catalyseur de la satisfaction de nos clients et de la croissance organique. Disposer d'une supply chain flexible et intégrée est aujourd'hui indispensable pour atteindre ces objectifs et être compétitif, indique dans Patrizia Tedesco, DSI du Groupe Lavazza. Notre choix s'est orienté vers JDA notamment pour l'étendue, la profondeur et l'agilité de leur solution, facilement intégrable dans notre ERP ». MR
L'investisseur et développeur d'immobilier logistique P3 Logistics Parks totalise pas moins de 600.000 m² de projets en cours en Europe, entre ceux dont la construction est déjà lancée et ceux sur le point d'être mis en route. Cette annonce, faite à la veille de sa participation au salon immobilier Expo Real (qui se tient à Munich du 8 au 10 octobre), souligne le dynamisme de P3 sur ces 18 derniers mois. Ses investissements sur la période ont dépassé le milliard d'euros et son portefeuille s'est étendu de plus d'1 M de m², pour atteindre 4,2 M de m² en location à travers l'Europe. Le groupe dispose en outre de larges réserves foncières laissant augurer la construction de 1,8 M de m² de sites logistiques supplémentaires. Avec ses 8 bureaux en Europe, en plus de son siège installé à Prague, P3 a notamment mis l'accent sur la réhabilitation de friches industrielles. C'est particulièrement le cas en Allemagne, qui concentre la moitié des 600.000 m² en développement, et où plus de 75% des projets portent sur le réaménagement de sites. Il faut dire que le foncier vierge disponible y est devenu très rare avec le renforcement des restrictions décidé par les autorités. Le plus important de ces projets concerne le parc P3 de Kamen, qui totalisera 128.000 m² à proximité de Dortmund. Sa première phase de réalisation porte sur un site de 43.500 m² qui affiche 80% de prélocation à la veille de son achèvement. Parmi les autres projets menés outre-Rhin sur des friches industrielles figurent celui du parc P3 Dreieich près de Francfort (30.000 m²), ou celui déjà évoqué de Bedburg (voir NL n°2554). Au-delà, à l'occasion d'Expo Real entend faire valoir son expertise en matière de réalisations clé en main, et son récent positionnement sur le créneau de la logistique urbaine. MR Occupé par le prestataire NEX Logistics Europe, le parc P3 de Bedburg a été entièrement réaménagé.
La start-up franco-polonaise Blulog a fourni plusieurs milliers de ses enregistreurs de température NFC auprès du groupe de transport et de logistique DHL. Intégrés à l'offre du prestataire, dénommée Thermonet, ils permettent de s'assurer du respect de la chaîne du froid de produits thermosensibles durant leur transport. Les capteurs disposent d'une diode rouge qui s'allume en cas de rupture de la chaîne du froid et ils sont programmables avec une précision de 0.2°C entre 0 et 30°C, les enregistrements pouvant être déclenchés soit directement depuis les capteurs, soit via une application mobile. Les données récoltées sont téléchargées et stockées dans une base de données sur le cloud. « La technologie NFC est passive, relève Christopher Fuss, responsable de l'équipe DHL SmartSensor. Elle peut donc être utilisée dans les avions, alors que tous les appareils utilisant le Bluetooth ou toute autre transmission active doivent être désactivé et validée par les compagnies aériennes. » AD Enregistreur de température NFC conçu par Blulog
Selon ses calculs, le loueur et gestionnaire de palettes Chep permet à la marque d'agrumes Le Gamin de réduire ses émissions de CO2 de 75 tonnes par an depuis 2016, par rapport à une formule utilisant les palettes échange. Cette date a marqué le renouvellement pour trois ans de son partenariat avec le groupe espagnol Cañamás Hermanos, la maison-mère de la marque qui achemine tous les ans 75.000 tonnes d'agrumes, soit 25.000 palettes, vers sa plateforme logistique de Perpignan qui en assure la distribution sur tout l'Hexagone. Chep a notamment mis en œuvre sa solution de livraison du dernier km reposant sur des palettes plastique, qui évite à Le Gamin l'utilisation de 65 m³ de bois par an. Cañamás Hermanos et Chep sont partenaires depuis plus de 15 ans. AD
DB Schenker, la division transport et logistique de la Deutsche Bahn, annonce la nomination de Frédéric Vallet comme nouveau président de Schenker France. Depuis son arrivée dans le groupe début 2014, il était en charge de l'activité Route pour la France et le Maghreb en tant que senior VP de Schenker France. Il prend le relais de Cyrille Bonjean, qui assurait la présidence depuis début 2016. Diplômé de l'Ecole de Direction Transports Routiers (EDTR), Frédéric Vallet dispose d'une solide expérience Transport. Ses débuts remontent à 1994, au service affrètement de la Compagnie Nouvelle de Conteneurs (CNC Transports), avant d'intégrer le transporteur Mazet comme responsable messagerie. Il entre ensuite chez TNT en 1999 (devenu XP puis Heppner) au sein duquel il a passé 11 ans jusqu'à prendre la direction des opérations du groupe Heppner. Avant d'intégrer Schenker en 2014, il avait dirigé pendant 4 ans l'activité de messagerie domestique et internationale du groupe Ducros Express. Rappelons qu'en France, la division Schenker Logistics (hors activités rail) compte plus de 6.000 collaborateurs et une centaine d'agences en propre sur l'ensemble du territoire, DOM compris, et a réalisé 1,3 Mrd€ de CA en 2017. MR Photo :Frédéric Vallet, désormais président de DB Schenker France
L'e-commerçant japonais Rakuten étend son service de livraison « door-to-door » (assuré par Rakuten Express) dans 14 villes de la métropole tokyoïte (Fuchu, Chofu, Nishitokyo, Mitaka, Kodaira, Hino, Musashino, Tachikawa, Tama, Kokubunji, Koganei, Inagi, Komae, et Kunitachi). Cette initiative s'inscrit dans le programme baptisé « One Delivery », lancé par le e-commerçant, qui vise à inciter les marchands présents sur la plate-forme Rakuten Ichiba à lui confier leur logistique. Rappelons en effet que Rakuten, qui laissait historiquement le soin aux vendeurs de se charger de la livraison de leurs marchandises, souhaite désormais gérer, via son propre réseau, la logistique de tous les produits vendus sur son site (voir NL n°2756). Son service de livraison couvre à présent environ 10% de la population japonaise. JF
La chaine de magasins Gap utilise un bras automatisé dans deux de ses centres logistiques aux Etats Unis. Le robot appelé Sort a été mis au point par la startup canadienne Kindred Systems. Doté de capteurs, il est capable de passer au crible différents articles pour identifier le produit recherché. Puis la technologie AutoGrasp lui suggère la meilleure façon de saisir son article et de le placer dans le panier du client. Si le bras automatisé n'arrive pas à remplir sa mission, il appelle Kindred Systems à Toronto et un humain fait le travail à distance. Gap teste Sort depuis l'an dernier. Au début, le robot remplissait sa mission seul dans 20% des cas. Mais aujourd'hui, aidé par l'intelligence artificielle, il est autonome dans 80% des cas. Gap utilise donc 6 robots dans son centre de Gallatin, près de Nashville, dans le Tennessee. Et il a introduit la technologie à Fresno en Californie. Le groupe a toujours besoin d'embaucher des saisonniers pour les fêtes de fin d'année, mais beaucoup moins. CCT