Compte tenu de sa croissance et de son ambition sur le marché français, le groupe DSV s'est positionné sur un terrain de 3.5 ha proposé par Haropa sur le Port de Gennevilliers. Disposant à 5 km de Paris d'une ouverture sur la façade maritime via les ports de Rouen et du havre, cette zone multimodale constitue pour l'opérateur danois un emplacement stratégique, notamment pour l'acheminement par voie fluviale de conteneurs transitant par la Seine. Un premier bâtiment accueillera les directions générales des deux divisions Road et Air & Sea, leurs équipes, les collaborateurs de l'agence opérationnelle Road ainsi que les Shared Services Center (fonctions support) de DSV en France. Le deuxième sera constitué d'un quai de transit de 8.000 m² destiné aux marchandises en provenance de (ou vers) toutes les destinations européennes par le biais des prestations de messagerie, groupage, charges complètes et distribution nationale. « Ce nouveau site entièrement sécurisé et respectueux de l'environnement deviendra un des principaux hubs pour DSV Road en France », a déclaré hier Vincent Merletti, Directeur Général de DSV Road, lors de la pose de la première pierre. La conception et la construction des deux bâtiments ont été confiées à l'entreprise Salini immobilier. Les travaux devraient être terminés fin novembre 2017. Rappelons que le groupe DSV achemine chaque année 1.300.000 EVP dans le monde et plus de 600.000 tonnes de fret par avion. En France son activité s'articule autour de ses trois domaines : DSV Air & Sea (315 collaborateurs dont 35 déclarants en douane), DSV Road, 470 collaborateurs dans 17 agences et DSV Solutions, plus de 125 personnes regroupés sur 3 plates-formes. JPG
De gauche à droite : Arnaud Zani, DG Délégué de DSV Air and Sea, Vincent Merletti, DG de DSV Road, Patrice Leclerc, Maire de Gennevilliers, Régine Bréhier, Directrice de l'agence Haropa Ports de Paris Gennevilliers. La future plate-forme de transit, actuellement en construction
Vendredi dernier, le Groupe Charles André (GCA) a inauguré un entrepôt de 34.000 m² sur la zone Distriport de Marseille Fos. Dans un communiqué, les autorités du port se félicitent de cette implantation qui accroît les capacités logistiques disponibles et qui introduit sur 6.000 m² une offre de stockage de produits industriels dangereux jusque-là inexistante. Le prestataire logistique a investi 20 M€ dans cette construction qui parachève sa volonté d'implantation au plus près du terminal portuaire (GCA dispose par ailleurs de 30.000 m² à Rognac au nord de l'étang de Berre). « Les contours du projet étaient déjà dessinés dès 2014 afin d'en préparer la commercialisation », nous précise Jean-Claude Blanc, Dirigeant de la filiale dédiée créée à l'époque, GCA Logistics Fos. L'intérêt rencontré a d'ailleurs rapidement amené l'entreprise à s'installer temporairement dans des bâtiments existants alentour, jusqu'à atteindre 23.000 m² pour servir ces clients, avant de transférer l'activité dans le nouvel entrepôt à l'automne 2016 (dont 14.500 palettes). Entre-temps la construction a été menée par Abcd (désormais Quartus Tertiaire & Logistique), le chaier des charges lui demandant de mobiliser un maximum d'entreprises et fournitures locales, et de s'appuyer sur les moyens de différentes filiales de GCA. Par exemple pour le transport des matériaux de ballast en provenance de la Durance, sachant que la consolidation des sols marécageux entamée fin 2015 a notamment nécessité 5.000 pieux descendant jusqu'à 25 m. Quant à l'entrepôt construit, il dispose d'une hauteur de 12 m sous ferme qui assure 15% de volume supplémentaire, ainsi que d'un embranchement ferré et d'un quai ad hoc, même si la voie n'a pas encore été installée, faute d'offre pour l'instant pertinente en matière de wagon isolé. Fin 2016, une des priorités a été d'installer sur 8.000 m² un client leader dans le secteur de l'arrosage, qui stocke sur place ses produits en import maritime et les redistribue dans toute l'Europe, jusqu'en Russie. GCA expédie également pour son compte et par la mer jusqu'en Turquie et en Israël. Pour cette raison, et pour envisager d'élargir les expéditions au Maghreb, l'objectif est d'ailleurs de décrocher en 2017 le statut d'OEA (Opérateur Economique Agréé) afin de fluidifier ses relations avec les douanes. A ce jour, l'entrepôt affiche un taux d'occupation oscillant entre 65 et 70%, mais Jean-Claude Blanc compte atteindre les 80% d'ici la fin de l'année, même si le climat économique locale lui semble un peu morose. Notons que GCA a tout de même récemment implanté sa filiale de logistique automobile TEA directement sur le terminal portuaire, où les rouliers débarquent des véhicules pour Fiat ou Dacia. Et la construction d'un bâtiment adapté à cette activité se profile MR Photo ci-contre : la hauteur sous ferme de 12 m accroît de 12% le volume disponible. 6.000 m² sont dédiés au stockage de produits dangereux.
Hardis Group enregistre en 2016 une croissance de 21% pour atteindre 83,3 millions d'euros, contre 68,8 millions en 2015 (et 75 millions prévus début 2016). Le bénéfice d'exploitation progresse de 57 %, s'établissant à 6,6 millions, contre 4,2 millions en 2015. Pour l'exercice fiscal 2017, Hardis Group projette de réaliser un chiffre d'affaires de 95 millions d'euros, soit une croissance légèrement supérieure à 14%, avec un bénéfice d'exploitation d'environ 7%. L'activité d'éditeur de solutions pour l'exécution de la logistique (Reflex Solutions) enregistre une progression de 20%. Elle a contribué à hauteur de 30,1 millions d'euros au chiffre d'affaires global de Hardis Group, dont 27% à l'international (contre un peu plus de 18% en 2015). 2016 a été marquée par le déploiement de Reflex en Europe de l'Est (Pologne, Russie, Roumanie...) et par la signature d'un accord de partenariat avec un intégrateur aux Pays-Bas. Pour l'ensemble des activités les effectifs sont passés de 720 à 850 collaborateurs depuis fin 2015, soit une hausse de 18%. « Ces résultats valident les axes de transformation que nous avons définis depuis 2012, visant à apporter plus de valeur à nos clients dans le cadre de leur transformation numérique », indique Nicolas Odet, Directeur Général Hardis Group. L'entreprise mise sur un accroissement des projets impliquant plusieurs activités ainsi que sur une intensification des partenariats technologiques et des initiatives portées par les collaborateurs autour de l'innovation et des technologies capables d'accélérer la transformation digitale (AWS, data intelligence, blockchain, IoT, drone...). En parallèle, Hardis Group va continuer de développer ses activités à l'international (notamment en Espagne, Suisse et au Benelux), tout en renforçant son maillage en France, avec l'implantation de ses activités Business Consulting et Business Applications à Lille et Bordeaux. « 2017 sera également l'année de la montée en puissance de projets d'intégration de plateformes clés pour les activités de nos clients, notamment SalesForce », précise encore Nicolas Odet. JPG
Pour tous les responsables Supply Chain, la gestion du risque est un défi quotidien. Afin d'apporter un éclairage sur les méthodes et les moyens qui permettent d'analyser et de prévenir les risques, Supply Chain Magazine a réuni plusieurs experts pour en débattre. Cet échange, animé par Jean-Luc Rognon, Rédacteur en chef, a été réalisé au sein du studio TV du club Agora. Il est désormais en ligne en 2 parties et aborde des sujets comme le périmètre de responsabilité du Supply Chain Manager, la prévention des accidents, la gestion des aléas ou encore la maitrise des informations. Avec la participation de : Yannick Buisson (FM Logistic), Nicolas Ethevenin (Amber Road), Sophie Loeb (FM Global), Hervé Hillion, (Say Partners), Nicolas De Sombre (Mews), François-Régis Le Tourneau (L'Oreal). Découvrez le débat en 2 séquences en accès libre
L'éditeur DDS Logistics et Pivot88, entreprise canadienne spécialisée dans la gestion de la qualité fournisseurs, s'associent pour assurer aux professionnels de l'approvisionnement une visibilité étendue de leurs activités. Ces deux sociétés pourront adresser leur offre conjointe à l'ensemble de leurs clients. « La complémentarité de nos solutions profitera à la fois à nos clients actuels mais représentera également de nombreuses opportunités de prospection sur de nouveaux marchés », précise Jérôme Bour, PDG de DDS Logistics. « Grâce à ce partenariat, Pivot88 et DDS Logistics partageront les expériences et connaissances approfondies de leurs domaines de compétences respectifs afin de proposer à leurs clients communs une solution de collaboration combinée et complète », commente pour sa part Stéphane Boivin, Co-fondateur et CEO de Pivot88. JPG
Selon une étude du cabinet BNP Real Estate, le secteur européen de la logistique a conservé son dynamisme en 2016 en dépit des fortes incertitudes politiques engendrées par la victoire du Brexit. Les trois principaux marchés utilisateurs (Allemagne, France et Royaume-Uni) ont enregistré une croissance à deux chiffres, la demande s'orientant par ailleurs davantage vers les marchés régionaux que vers les pôles habituels. Dans les 21 villes régulièrement étudiées par BNP Paribas Real Estate, la baisse des transactions relatives aux entrepôts de plus de 5.000 m² s'est limitée à 1% en 2016. Après un démarrage poussif, le marché s'est redressé avant de se stabiliser bien au-dessus des niveaux de transactions moyens enregistrés depuis 2010. Portée par une activité régionale soutenue en dehors des grands marchés, la croissance est forte dans les pays principaux, en particulier la France et l'Allemagne. La demande de grandes unités a été dynamisée par la distribution et l'e-commerce. La distribution et la vente au détail stimulent le marché presque partout en Europe. En 2016, ces deux secteurs ont représenté la plus large part du volume de transactions sur le marché des entrepôts en France (55%), au Royaume-Uni (55%) et en Allemagne (42%). L'offre peine à suivre la demande, surtout pour les grandes unités, et les loyers sont restés relativement stables en Europe. Grâce au dynamisme de l'industrie manufacturière et du commerce de détail, l'Allemagne est le premier marché utilisateur d'Europe. La France tire bien son épingle du jeu en 2016 avec une hausse à deux chiffres (3,6 millions de m²). Toujours selon le cabinet BNP Paribas Real Estate, les détaillants et acteurs du commerce en ligne ont été, et de loin, les principaux utilisateurs d'entrepôts en 2016, les rares programmes en blanc s'avérant insuffisants pour répondre à la demande croissante de grandes unités. Les transactions en compte propre ont représenté près de la moitié des volumes en 2016. Concentrant un quart des transactions françaises, la région parisienne enregistre toutefois une baisse de 25% des volumes. Le marché britannique s'est redressé en 2016. Les transactions ont progressé de 10%, s'établissant à 3,3 millions de m². Pour la première fois depuis longtemps, les programmes en blanc ont pallié la pénurie de grandes surfaces. En Espagne, le marché s'est stabilisé après une solide croissance en 2015. Les transactions ont malgré tout progressé de 10% à Barcelone en 2016, grâce à deux projets clés en main (dépassant 100.000 m² chacun) destinés à de grandes enseignes. En République tchèque et en Pologne, la demande générée par l'e-commerce et la distribution (vente au détail) a contribué au développement du marché en 2016. Les faibles taux de vacance, 4,6% et 6% respectivement, ont accéléré le lancement de nouveaux programmes. JPG
Présent depuis 25 ans à Dubaï, Panalpina renforce son offre grâce à un nouvel entrepôt de 40.800 m². Situé dans la zone Dubai Logistics City (Dubaï sud) accolée à l'aéroport Al Maktoum, ce bâtiment prendra le relai de son ancien entrepôt de 13.000 m² (situé de l'autre côté de la rue) et abritera une gamme de services plus large, notamment la reverse logistique dans le cadre de l'économie circulaire. En effet, parmi ses clients se trouvent des entreprises des secteurs télécom et électronique pour lesquels le 3PL fournira des prestations de diagnostic et de réparation. Cet entrepôt entièrement climatisé dispose à cet effet d'une sale couverte d'une surface antistatique dans laquelle tablettes, smartphones, consoles de jeu et autres ordinateurs portables pourront être reconditionnés et obtenir une deuxième vie. Panalpina compte par ailleurs des clients dans la distribution, les technologies et le pétrole, clients auxquels il propose des services de VMI (Vendor Managed Inventory) et de I2M (Inbound to Manufacturing). La zone devenant une importante plate-forme aéronautique, Kuehne + Nagel, SR Technics et OEMServices s'y sont déjà installés (voir NL n°1997), le prestataire veillera également à séduire les différents acteurs de l'aérospatial et de l'aéronautique présents à proximité de l'aéroport. PM