Sur le salon Tech for Retail, qui s’est tenu hier et avant-hier à Paris, Panoptès a dévoilé en avant-première une solution qui n’a pas encore de nom commercial mais qui va sans doute faire du bruit dans l’univers des applications de la RFID en logistique, notamment sur les quais de chargement et de déchargement. Sous l’accroche « RFID+IA = performance », l’intégrateur présentait sur son stand un système constitué d’une antenne RFID, d’un capteur déclencheur et évidemment d’un volet logiciel s’appuyant largement sur des algorithmes d’IA. Le changement de paradigme, c’est que l’antenne est utilisée à sa puissance maximale, ce qui n’est jamais le cas en RFID afin d’éviter de capter tous les tags aux alentours. Ici, c’est l’IA qui fait le tri entre les tags RFID « utiles », qui correspondent aux entrées ou au sorties et qui passent juste au-dessus ou en-dessous de l’antenne (elle peut être installée au sol ou au plafond, jusqu’à 2,5 m) et les tags dits « parasites », détectés mais écartés du décompte, le tout avec une précision de 99,95%. Résultat, par rapport à une solution classique de portique RFID sur un quai (15 à 20.000 € en comptant la maintenance), ce type de solution reviendrait 5 fois moins cher pour un temps d’installation divisé par 10 ! « Plus besoin de séparer les portes à quai par des grilles pour faire barrage aux ondes, ni d’éviter de stocker des marchandises à proximité dans un rayon de 6 mètres, on peut avoir des tags RFID partout autour et cela fonctionne. Nous avons d’énormes ambitions sur ce projet car c’est révolutionnaire dans la manière de déployer la RFID en logistique et en magasin » nous a confié Bruce Pacome, le directeur général achat et commerce de Panoptès. Rappelons que cette société créée en 2022 est historiquement une spin-off de Quadient Shipping (voir NL 3597). JLR
Bruce Pacome, le directeur général achat et commerce de Panoptès. ©J.-L. Rognon