Qui va vouloir reprendre ou apporter son soutien au capital de ce concepteur et fabricant de remorques et de chariots porte-palettes à assistance électrique ? Selon nos informations, K-Ryole est en effet à la recherche d’un nouveau partenaire, ou d’un repreneur en plan de cession, après sa cessation de paiements et son placement sous redressement judiciaire fin août. L’administrateur judiciaire espère recevoir des candidatures d’ici à la fin septembre. Début 2022, K-Ryole avait changé de braquet (voir NL 3516) en levant 10,5 M€ auprès de Quadia, BpiFrance, Ifpen, Edify, Aquiti et Ardev pour financer son plan industriel et commercial. Aujourd’hui, environ 1.500 de ses véhicules sont en circulation, chez des spécialistes de la logistique du dernier kilomètre ou du BTP. Ils sont conçus dans ses bureaux parisiens et fabriqués dans son usine de 4.500 m² à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne. Ses 175 clients ne sont pas seulement français, mais aussi belges ou américains. Rappelons qu’en 2023, la société avait été distinguée, avec ses partenaires DB Schenker, les Triporteurs Français et SprintProject, d’un doublé inédit Prix de l’Innovation et Coup de cœur lors de la 17ème édition des Rois de la Supply Chain à la Maison de la Mutualité (voir NL 3691). Le carnet de commandes de K-Ryole prévoit autour de 4 M€ de ventes pour 2026, avec des clients existants. La société n’emploie plus que 22 personnes, contre 50 en 2022. VL

Développé sur la base d’un châssis K-Ryole existant, à assistance électrique, le module porte palette de K-Ryole a remporté le Prix de l’Innovation et le Prix Coup de Cœur aux Rois de la SC 2023. © K-Ryole