GT Logistics ouvre un nouveau chapitre de son histoire
L’accession de Philippe Tellier à la direction générale de GT Logistics au début de cette année, avec 20 ans d’expérience dans l’entreprise en responsabilité commerciale et opérationnelle, coïncide avec l’ouverture d’un nouveau chapitre pour le logisticien in-situ (62 sites, plus de 1.300 personnes). Marquée par le décès de son fondateur Eric Sarrat et l’arrivée à la présidence de Frédéric Ruppli (voir NL 3985), l’année 2024 s’est soldée avec un CA de 95 M€, en recul de près de 10 M€, contrastant ainsi avec la forte croissance des exercices précédents (+31% en 2022, +7% en 2023). Les principaux facteurs explicatifs de cette baisse sont la cessation d’activité d’un client dans la papeterie, la remise en concurrence d’un contrat existant avec NTN-SNR du côté d’Annecy (voir NL 3803), pour lequel GT Logistics avait décidé de ne pas candidater à l’appel d’offres, la fin d’un dossier Arcelor Mittal jugé non rentable (GT Logistics continue à travailler avec l’industriel sur 6 autres sites) et le retournement stratégique (vécu comme brutal) de Lidl, qui a décidé de réinternaliser son activité dédiée aux produits non alimentaires, opérations de reverse logistique comprises, que le logisticien opérait à Rives (38). Cette déconvenue conforte d’ailleurs GT Logistics dans sa volonté de se désengager progressivement de la logistique de distribution, qui représente 8% du CA (notamment avec Hutchinson, dans les pièces de rechange automobile). Parallèlement, de nouveaux dossiers ont démarré : Versalis à Dunkerque depuis juin 2024 (chimie), Framatome (prise en charge et refonte du magasin général du site de production de zirconium de Jarrie, près de Grenoble), le CEA (reprise de personnel et prise à bail d’un bâtiment logistique à Valduc, près de Dijon), Safran Power Units (site de Toulouse) et Fives Machining (refonte des magasins de production et de maintenance à Capdenac, entre Rodez et Figeac). (voir suite) JLR