Immobilier logistique

L’impact sera important, estime EOL sans noircir le tableau

NewsLetter | L’impact sera important, estime EOL sans noircir le tableau | publié le : 15.05.2020

La crise de 2008 avait durablement sapé le secteur de l’immobilier logistique, la baisse de 3% du PIB s’étant suivie d’un recul de 35% de la demande placée de m² l’année suivante, avec un réel retour à l’embellie seulement 5 à 6 ans plus tard. Avec la projection d’un PIB en retrait de 8% sur 2020, l’application d’une règle de trois donnerait des sueurs froides… Sauf qu’entre-temps la place de la logistique et de l’immobilier qui la sous-tend a changé, sans compter que les investisseurs non spécialisés, qui avaient déserté ce créneau en 2008, semblent aujourd’hui plutôt y voir une valeur refuge. Faut-il compter sur la résilience du secteur alors que le premier trimestre a marqué un recul record de près de 60 % de cette demande placée au premier trimestre, même si le confinement n’a suspendu les transactions que sur ses 15 derniers jours ? « Le sens à donner à cet instantané du marché est difficile à extrapoler, mais l’impact de la crise sanitaire sera de toute façon important car d’un point de vue macro-économique, la demande placée est liée aux niveaux de la consommation et de l’investissement des entreprises », note Laurent Sabatucci, directeur associé d’EOL. Preuve que le décryptage de chiffres consolidés est un exercice d’équilibriste, selon lui : le nombre des petites opérations (10, 15 ou 20 000 m²) est en fait resté significatif sur ce trimestre, et dans son métier de broker, EOL a pour sa part fait 1,6 fois mieux qu’au T1 2019 via des transactions en Ile-de-France et en région lyonnaise. Dans l’immédiat, Laurent Sabatucci compte sur une certaine inertie du marché, car les projets enclenchés en 2019 vont se concrétiser, au-delà des décalages liés au confinement et à la suspension des délivrances de permis de construire et autres autorisations d’exploiter, ou de l’instruction de dossiers soumis à enquête publique ou à autorisation ICPE. « L’exécution des accords signés va suivre son cours, d’autant que du point de vue juridique, la crise épidémique ne relève pas d’un cas de force majeure, poursuit-il. Mais même si les investisseurs et utilisateurs restent bien disposés à ce stade, le marché accusera le coup, et la baisse pourrait être de l’ordre de 40 % sur l’année, selon moi » (suite ci-dessous). MR


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Laurent Sabatucci, directeur associé d’EOL.

Crédit photo EOL
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