Depuis le mois de septembre, nous avons reçu à la rédaction de Supply Chain Magazine plus d'une quarantaine de demandes de dossier pour présenter un projet aux Rois de la Supply Chain 2019. Rappelons que cette participation est entièrement gratuite et sans obligation. A ce stade, il s'agit de remplir avant le 31 octobre un questionnaire synthétique (deux pages) récapitulant les principaux éléments du projet pour avoir une chance de figurer dans la sélection des huit équipes nominées qui se succèderont sur la scène des Salons de l'Aveyron (Bercy Village), au fil de la journée du 17 janvier 2019. Quant aux dossiers n'ayant pas été retenus par notre jury de directeurs SC et logistique qui se réunira le 16 novembre, nous leur réserverons cette année une place de choix dans le prochain numéro hors série de Supply Chain Magazine, orienté innovation. A date, que peut-on dire des demandes de dossier déjà reçues ? Toutes les profils d'entreprises sont représentés : de la multinationale à la PME ainsi que de petites structures, dont certaines ne bénéficiaient justement pas, jusqu'il y a peu, d'une organisation orientée SCM. Toutes les équipes sont encore en train de finaliser leur dossier, et les problématiques devraient être assez variées : structuration supply chain, mise en œuvre intralogistique, problématiques de flux à l'international ou de logistique urbaine mais aussi plusieurs projets innovants autour du digital. Ce qui est plus étonnant, c'est la sous-représentation des projets d'automatisation en entrepôt, pourtant omniprésents dans le paysage logistique français de ces dernières années. Les entreprises commenceraient-elles à juger le sujet trop sensible ou trop stratégique ? Ou bien que leurs partenaires intégrateurs et cabinet de conseil sont trop accaparés par les mises en œuvre en cours ? L'explication est peut-être tout simplement que certains n'ont pas vu le temps passer. Bonne nouvelle, il n'est pas trop tard, il leur reste encore dix jours pour demander un dossier, le remplir et nous le renvoyer. JLR Pour présenter un dossier aux Rois de la Supply Chain (avant le 31 octobre 2018), contactez au plus vite Maxime Rabiller maxime.rabiller@scmag.fr / 01 48 93 18 65 Après le vote du public, les trois Rois de la Supply Chain 2019 seront annoncés lors de la grande Soirée des Rois, le 17 janvier 2019 au Cirque d'Hiver, à Paris. Voici la liste de nos partenaires sponsors (à date)
Lors du Forum des Rois, aux Salons de l'Aveyron (Bercy Village), le 17 janvier 2019, entre 8h30 et 17h30, une trentaine d'exposants-partenaires seront également présents pour soutenir l'événement et échanger avec les participants au moment des pauses et du déjeuner. Si vous souhaitez associer votre image et les savoir-faire de votre société durant le Forum des Rois. Pour connaître toutes possibilités qui s'offrent à vous et découvrir les différentes formules mises en place, contactez au plus vite Philippe Tesson. philippe.tesson@scmag.fr – 01 80 91 56 30/32 ou au 06 81 35 79 03
Volkswagen Group France, filiale du groupe automobile allemand Volkswagen, a reconduit pour la 6ème année consécutive le contrat du prestataire de la logistique de détail B-to-B Staci pour assurer la diffusion de ses outils marketing et promotionnels dans tout son réseau de marques, labels et divisions (Audi, Seat, Volkswagen, Volkswagen Véhicules Utilitaires, Das Welt Auto et Volkswagen Group Fleet Solutions). Staci lui fournit par ailleurs l'accès à sa plate-forme digitale E-cats. Chaque marque y dispose de son propre espace et les concessionnaires peuvent y commander des documentations, goodies et autres PLV/ILV avec une traçabilité temps réel de leurs commandes, un call center étant aussi mis à leur disposition. Chaque année, le prestataire stocke plus de 3.500 palettes, traite près de 60.000 commandes et expédie 500 tonnes de produits avec des livraisons en 24 à 48 heures pour Volkswagen Group France. Il accompagne également ses marques lors de leurs 200 manifestations ou événements annuels, pilotant notamment la logistique des comptoirs d'accueils et chapiteaux, avec une prise en charge de la reverse logistic. AD
En forte croissance en France et à l'international, la marque française ba&sh s'est lancée depuis 2016 dans un grand chantier de refonte informatique en se dotant d'une solution complète de gestion et de pilotage global des canaux et des points de vente signée Cylande, filiale du groupe Cegid depuis fin 2017 (voir NL n°2603). L'un des prérequis était que l'outil devait pouvoir gérer les spécificités propres à chaque pays (devis, TVA, fiscalité), la société étant présente sur 161 points de vente et corners dans 12 pays en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. La solution globale se compose d'une offre gérant les fonctions en centrale d'achat (référencement produit, pilotage des stocks centraux et magasins, réassort en magasin, animation commerciale et marketing du Groupe etc.) et d'une solution gérant les fonctions magasins (encaissement, CRM, couponing etc.). Une première étape a consisté à consolider la traçabilité des mouvements de stock, notamment dans le but d'optimiser les niveaux de stocks attribués aux différents canaux de vente et de maîtriser les marges. Les modules de référencement composants et produits, achats (commandes) et fabrication ont pour leur part été livrés avec succès en novembre 2017. Quant aux modules de gestion de la supply chain et des points de vente, ils seront mis en œuvre d'ici à la fin de l'année. « Nous souhaitions travailler de manière séquencée, douce, pour favoriser l'acceptation et surtout la maîtrise de ces nouveaux outils par tous les collaborateurs. Pour cela, nous organisons des sessions de formation avec Cylande sur certains magasins pilotes » confie Philippe Lafon, Directeur des Systèmes d'Information de ba&sh. JLR Les confondatrices de ba&sh, Barbara Boccara & Sharon Krief (le nom de la société est composé des deux premières lettres de leurs prénoms).
Revers.io, la plateforme de gestion des retours et SAV fonctionnant en mode SaaS, a noué un partenariat commercial avec la place de marché Rakuten France, ex-Priceminister. A l'approche des fêtes de fin d'année, la marketplace dirigée désormais par Fabien Versavau souhaitait pouvoir proposer à ses partenaires marchands la solution Revers.io. Cette dernière travaille déjà avec des enseignes comme Fnac-Darty, La Redoute ou encore Boulanger. Elle permet de centraliser et gérer toute sa logistique retour avec un gain potentiel sur les délais de traitement de 50%. « La gestion des retours est devenue le troisième critère d'achat sur les ventes en ligne », souligne Revers.io. L'entreprise a lancé en début d'année une offre test pour les marchands et elle souhaite désormais intégrer toutes les marketplaces en France, en Allemagne, en Espagne et au Royaume-Uni (voir NL n°2769). AD
Alors que la 5.0 ne date que de mars dernier (voir NL n°2680), Geoconcept annonce déjà la version 5.2 de son application d'optimisation de tournées en mode SaaS TourSolver. Et les amélioration ne sont pas que cosmétiques ou ergonomiques : TourSolver 5.2 prend désormais en compte les conditions de circulation dès l'étape de planification, avec la prise en compte de différents profils de vitesse de véhicules basés sur les données Here. Par ailleurs, l'outil intègre à présent une plateforme d'envoi de notifications par e-mail et SMS pour informer le client final du créneau de visite planifié et/ou de l'arrivée imminente du livreur calculée sur le trafic en temps réel. La troisième amélioration notoire concerne la possibilité d'ajouter, grâce à un formulaire dédié, une demande de dernière minute même quand l'ensemble des tournées a été optimisé et planifié. Cette nouvelle visite peut, au choix, être insérée manuellement dans la tournée, ou bien être affectée automatiquement par le moteur d'optimisation. JLR
Créée en janvier 2016, la plate-forme Trusk a l'ambition en 2019 de s'exporter à l'international. En France, elle compte déjà son actif plus de 270.000 livraisons urbaines le jour même d'objets lourds et/ou encombrants, avec des références clients prestigieuses en B to B to C. Après avoir testé son service en 2016 sur son magasin de Montigny-les-Cormeilles, Leroy Merlin a par exemple décidé de le déployer d'abord dans cinq magasins en région parisienne, puis dans 50 magasins en France. Même chose pour Ikea, qui a d'abord testé la livraison J0 de Trusk pour ses magasins d'Avignon, Bordeaux, Grenoble, Marseille, Montpellier, Strasbourg et Toulouse avant d'implanter des kiosques dans 11 des magasins en France. Présente désormais dans 10 villes en France et plus de 400 magasins, la start-up souhaite maintenant accompagner ses clients leaders de la distribution à l'international dès 2019. Pour financer ses ambitions, ses trois co-fondateurs envisagent de lancer une prochaine levée de fonds d'un montant estimé entre 5 et 6 M€ (contre 2,5 M€ pour la première, lancée au printemps 2016). Parallèlement, la société, qui a le statut de commissionnaire de transport, compte également poursuivre la formation via sa Trusk Academy de ses « truskers » (plus de 500 déjà formés à ce jour), et renforcer ses équipes techniques avec l'embauche de 15 développeurs pour perfectionner les capacités de ses algorithmes prédictifs, notamment dans l'exactitude de l'estimation du temps de livraison. JLR
Le « créateur de solutions de transport et logistique » Heppner entend muscler son activité Overseas, qui représente déjà 12% de son CA, et confie la direction des ventes de cette activité à Christian Le Gall. Depuis 2012, celui-ci officiait au sein d'Heppner en tant que directeur régional des ventes Vendée Charentes, en charge de l'ensemble de la palette de solutions de l'entreprise, Overseas compris. Il avait d'ailleurs débuté sa carrière chez Heppner en 1991 en tant qu'attaché commercial au sein des activités internationales, tout juste diplômé de l'ESCA Rennes. Son parcours l'a ensuite amené à creuser sa connaissance des marchés internationaux en officiant pendant 10 ans chez DHL, puis 5 ans en tant que responsables de comptes clés au sein de l'activité logistique européenne de Dachser. L'activité Overseas d'Heppner dont il est désormais directeur des ventes s'appuie sur 11 agences en France, avec des services aérien, maritime, transport exceptionnel, ou douane. Des postes de responsables commerciaux sont d'ailleurs à pourvoir dans plusieurs des agences en question. On rappellera que le groupe Heppner, créé en 1925, est aujourd'hui à la tête d'un réseau qui couvre 157 pays, via ses alliances. Implanté en propre dans quatre pays européens (plus de 70 sites en France, et 8 agences en Allemagne), il compte 3.100 collaborateurs et a réalisé 679 M€ de CA l'an dernier. MR Photo : Christian Le Gall, directeur national des ventes Overseas chez Heppner
Dans le cadre d'un programme baptisé Deliver Future qui a aussi impliqué le fabricant de drones Wingcopter et l'agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ), le prestataire DHL a testé pendant six mois la livraison de médicaments par drones sur une île du lac Victoria. Le drone utilisé a parcouru les 60 km qui séparent l'île de Oukéréoué du continent en 40 minutes en moyenne. Par la route du littoral, ce sont six heures qui sont nécessaires pour l'approvisionner depuis la ville portuaire de Mwanza (Tanzanie). « Cela rend son approvisionnement en médicaments d'urgence et en denrées soumises au respect de la chaîne du froid pratiquement impossible », explique DHL. Le drone ne requiert aucune infrastructure et peut, une fois les marchandises livrées, récupérer des prélèvements pour analyses. A noter aussi que ce type d'initiative n'est pas nouveau, la start-up américaine Zipline assurant depuis déjà des années la livraison de poches de sang de transfusion par drone au Rwanda (voir NL n°2700). AD Durant les six mois du test, le drone DHL Parcelcopter 4.0 a parcouru 2.200 km avec un temps de vol d'environ 2.000 minutes.