Le Club Agora du Supply Chain Management organise jeudi 17 mai de 19h30 à 22h30 aux Salon des Arts & Métiers, une soirée sur le thème « Comment la Supply Chain peut participer à l'économie circulaire ». Participeront à ce débat, François-Michel Lambert, député et Président de l'Institut de l'Economie Circulaire, Bénédicte Cusinberche, directrice Développement Durable et Business Développement Europe de BIC (retour d'expérience avec Ubicuity, le recyclage des instruments d'écriture BIC en mobilier extérieur) et Rémy Lemoigne, auteur de l'ouvrage « L'Economie Circulaire, stratégie pour un monde durable » (dont la deuxième édition vient de paraitre chez Dunod). Les interventions dureront une trentaine de minutes et seront suivi d'un débat de 30 à 40 minutes animé par les journalistes de Supply Chain Magazine. Si vous êtes directeur Supply Chain (ou fonction équivalente) dans l'industrie ou la distribution et que vous n'êtes pas encore adhérent, cette soirée exceptionnelle sera l'occasion de découvrir sans engagement, le Club Agora du Supply Chain Management présidé par Bertrand Régnauld, directeur Supply Chain du pôle industriel Agro-mousquetaires. Renseignements et inscription. Photo : François-Michel Lambert, Président de l'Institut de l'Economie Circulaire
En 2017, il s'est vendu 255.000 vélos à assistance électrique (vae) en France. Cela ne représente encore que 9% des cycles écoulés, mais le boom de ce marché se confirme année après année (+90% en volume en 2017), et les professionnels prévoient encore au moins dix années de croissance. Qui dit plus de vae, dit davantage de batteries à recycler. Les réglementations européenne et nationale obligent les fabricants et revendeurs de cycles à en organiser la collecte et le recyclage en fin de vie. «Plutôt que de
laisser chaque entreprise s'en charger individuellement, notre syndicat s'est rapproché de Corepile, l'éco-organisme spécialisé dans la collecte et le recyclage des piles et accumulateurs portables afin de bénéficier de son expertise et d'assurer un recyclage efficace et sécurisé », indique l'Union sport & cycle à propos de cette filière volontaire lancée en janvier 2018. Decathlon, qui récupérait déjà des batteries, fait partie comme Shimano, Lapierre, Gazelle et d'autres de la vingtaine d'adhérents (50% de représentativité) de cette filière en construction, versant 7€ à Corepile pour chaque batterie recyclée. «Nous avons récupéré 1.500 batteries depuis le début de 2018, soit environ 5 tonnes, à partir de 300 points de collecte (magasins et déchetteries) », assure Frédéric Hédouin, le directeur général de Corepile, qui ne ramasse qu'à partir de 10 batteries collectées, et hors batteries endommagées (ouvertes, éclatées). «Nous allons monter en puissance. A 80% sur la représentativité de la filière cycle, ce qui devrait potentiellement nous amener à plusieurs milliers de points de collecte. On peut donc tabler à terme sur une dizaine de tonnes de batteries par an ». Par comparaison, Corepile collecte 9.000 tonnes de piles portables en France chaque année (500 millions d'unités). Cette filière récupère aussi les batteries des engins de mobilité comme les trottinettes et gyropodes. VL
Créée en 2012 et dirigée par Didier Terrier Arthur Loyd Logistique conforte sa position sur le marché des conseils spécialisés en immobilier logistique. En effet, 3 nouveaux collaborateurs ont rejoint la structure depuis début 2018 : Nicolas Chomette (transfert d'Arthur Loyd Investissement) développera au sein de l'équipe ALL l'activité Capital Market en tant que Directeur. Il sera accompagné dans cette mission pour la partie analyse par Esteban Boudalia, diplômé d'un Master de Gestion et Stratégie de l'Investissement Immobilier et de la Construction. Alice Le Roy, titulaire d'un Master de l'Institut d'Aménagement et d'Urbanisme et forte d'une première expérience de chargée d'études foncière, a rejoint le département Etudes dirigé par Chantal Latreille. Après l'arrivée en mars 2016 de Philippe Frèrejean, issu de l'univers de la Supply Chain (chargeurs et prestataires confondus), Arthur Loyd Logistique continue d'élargir sa couverture géographique : 3 bureaux (Lille, Paris, Lyon) et un maillage du territoire très dense avec plus de 70 agences appartenant au réseau Arthur Loyd. Avec près de 300.000 m² de surfaces « transactées » depuis début 2018, cette entité composée désormais de 11 collaborateurs, est devenue une référence incontournable en immobilier logistique. JPG De gauche à droite : Nicolas Chomette, Esteban Boudalia et Alice Le Roy
La Foire de Hanovre, du 23 au 27 avril, sera l'occasion pour Orange Business Services et Siemens d'officialiser leur partenariat visant à proposer au monde industriel des solutions commune autour de l'internet des objets. L'objectif est d'aider les entreprises à connecter au monde du numérique toutes leurs machines et infrastructures IT, en s'appuyant sur le système d'exploitation IoT ouvert de Siemens basé sur le Cloud (MindSphere) et sur les compétences de conseil, d'intégration et de développement d'applications d'Orange Business Services, ainsi que sur son offre Datavenue (IoT et Data Analytics). Les clients auront accès à plusieurs offres semi-packagées autour de la traçabilité, de la supervision des équipements ou encore d'applications personnalisées, Orange Business Services devant fournir dans un premier temps des solutions de connectivité cellulaire et de type Low Power Wide Area Network (LPWA). Le déploiement des premières offres se fera d'abord en Allemagne et en Autriche, avant de concerner d'autres pays en Europe. AD
Les objets connectés sont sur le point de chambouler l'exploitation des services de fret ferroviaire. La preuve, il y a deux start-up françaises oeuvrant dans ce domaine parmi les trois lauréats de la phase nationale d'un grand concours d'innovation organisé au niveau européen par l'ERCI (European Railway Cluster Initiative), un groupement de clusters dans le domaine du ferroviaire (dans 9 états membres). Le 4 avril dernier, à l'occasion du RIM (Rail Industry Meeting), le pôle de compétitivité i-Trans a en effet annoncé les gagnants du concours au niveau français, à la suite du vote d'un jury constitué d'experts indépendants venant d'horizons différents (industrie, recherche, collectivités). Dans la catégorie « Innovation pour l'Exploitation et la Qualité de Service », c'est la start-up marseillaise Traxens qui a été récompensée pour son projet Train fret digital avec la SNCF (utilisation d'un réseau de boîtiers et de capteurs interconnectés, évolutifs, capables de communiquer entre eux via un réseau sans fil pour permettre aux entreprises ferroviaires de gérer leurs parcs wagons et d'optimiser leur rechargement, et aux clients-chargeurs de localiser leurs envois en temps réel). Quant au « coup de cœur du jury », il a été décerné à la start-up lilloise Everysens pour sa solution Operail de suivi et d'optimisation de la logistique ferroviaire grâce aux nouvelles technologies bas débit, via les réseaux LPWAN et des capteurs IoT, à un coût 10 fois inférieur à celui de systèmes télématiques traditionnels (plus de 600 trains suivis en Europe). Aux côtés d'Hexaflex (gagnant de la catégorie « Innovation Véhicule ») ces deux start-ups françaises sont qualifiées pour la seconde phase du concours, au niveau européen cette fois, dont le vainqueur sera annoncé lors du salon InnoTrans à Berlin, du 18 au 21 septembre 2018. JLR
Le distributeur de produits cosmétiques, de maquillage et de parfums Beauty Success se déclare plus que satisfait par la solution AutoStore installée sur son site logistique de Saint-Astier en Dordogne. Déployée par l'intégrateur Alstef et en exploitation depuis septembre 2016, cette solution de stockage et de préparation de commandes automatisée de type goods-to-man conçue par la société norvégienne Hatteland (groupe EQT) lui a permis de franchir un palier en préparation de commandes : l'installation autorise le stockage d'environ 10.000 références et la préparation - en période haute - de quelque 13.500 lignes de commande par jour. « Il nous faut désormais deux personnes pour prélever 800 lignes de commandes par heure, là où nous avions besoin de 5 personnes auparavant » témoigne Beauty Success dans un communiqué réalisé par Alstef. Flexible et évolutive, la solution Autostore repose sur des bacs plastiques stockés en piles à l'intérieur d'une structure métallique sur laquelle évoluent de petits robots qui extraient les bons bacs des piles pour les acheminer vers des opérateurs de préparation de commandes. La France totaliserait à ce jour seulement deux ou trois installations d'AutoStore (l'une d'elles a été déployée au sein de l'enseigne de décoration 4 Murs par l'intégrateur Egemin, du groupe Dematic). Au niveau mondial, elles seraient environ 200. AD
Le conseil d'administration de Hub One vient de nommer Bertrand Laurioz au poste de directeur général délégué, suite au départ de Patrice Bélie. A ce titre, il conduira la stratégie de croissance du groupe autour des trois grands axes de développement que sont la radio privée professionnelle, l'édition logicielle et la cybersécurité. Âgé de 50 ans, ce diplômé de l'Ecole Polytechnique et de Telecom Paristech, titulaire d'un certificat d'administrateur des sociétés de Science Po-IFA, a débuté sa carrière au sein du groupe Suez en travaillant sur le déploiement des réseaux câblés multimédia. En 1995, il rejoint Sofrecom, filiale export d'Orange, en tant que directeur de projet, puis directeur de département. En 2001, Bertrand Laurioz intègre Alcatel-Lucent où il alterne des rôles fonctionnels et opérationnels. Dans ses dernières fonctions au siège d'Alcatel-Lucent, il a été membre pendant 3 ans du comité exécutif de la région EMEA. Il rejoint le groupe ADP en décembre 2013 en tant que directeur de la division télécom de sa filiale Hub One. JPG
La bataille de l'omni-canal continue de faire rage en Chine où l'e-commerçant chinois JD.com envisage d'ouvrir d'ici fin 2019 pas moins de 1.000 supermarchés... par jour ! L'annonce a été faite par Liu Qiangdong, PDG de JD.com, lors d'une conférence qui s'est tenue à Chongqing. Ces magasins seront exploités pour l'essentiel par des franchisés. Les candidats ne manquent visiblement pas à l'appel, en particulier du côté des travailleurs migrants chinois retournés dans leur village d'origine, pour qui le salaire attendu de plus de 8.000 yuans (environ 1.000 €) est perçu comme très attractif. 1.111 magasins avaient déjà ouvert leurs portes en novembre 2017. Mais depuis le mois dernier, le rythme s'accélère avec l'ouverture d'un millier de ces points de vente de proximité chaque semaine, la finalité étant d'atteindre ce chiffre quotidiennement d'ici la fin de l'année. JD.com vise le million de supermarchés à horizon cinq ans, dont la moitié en région rurale. Ce rythme effréné est sans conteste une contre-offensive face à son concurrent Alibaba qui investit lui aussi massivement dans la distribution physique notamment via ses enseignes Hema (voir NL n°2690 et n°2639). Rappelons que JD.com a déjà lancé il y a quelques mois à peine la chaîne de supermarchés high-tech 7Fresh (voir NL n°2628). JF
Que les accros à Amazon et à la culture américaine se réjouissent : le géant du e-commerce a bien compris votre irrépressible envie d'acheter des articles sur Amazon USA et vous facilite désormais la tâche avec « International Shopping ». Les nouveaux utilisateurs téléchargeant l'application Amazon Shopping seront placés directement dans la catégorie International Shopping et auront donc accès à cette nouvelle sélection de produits, les autres n'auront qu'à changer leur configuration et remplacer leur pays par International Shopping. Quelque 45 millions d'articles sont ainsi proposés aux clients du monde entier parmi lesquels livres, textile, jouets et gadgets électroniques. L'application est pour l'instant disponible en 25 devises et cinq langues : anglais, portugais brésilien, espagnol, chinois simplifié et allemand. Avec l'aide de ses partenaires de transport, Amazon se charge de prendre en main les formalités douanières et d'indiquer, dès l'acte d'achat, les tarifs des produits, du transport et des droits de douane (estimés) afin d'éviter toute mauvaise surprise à l'arrivée. PM
La start-up américaine de livraison de colis par drones affirme exploiter le drone de livraison commercial le plus rapide au monde, qu'elle ambitionne de déployer dans d'autres pays que le Rwanda, où elle a démarré son activité en 2016, pour la livraison par drone de poches de sang de transfusion. Pour ce qui est de son nouveau drone, il affiche une vitesse de pointe de 128 km/h pour un rayon d'action de 160 kilomètres et une capacité de charge 1,75 kg. Alliées à une optimisation interne de son organisation logistique, ces performances vont permettre à la jeune pousse de diviser par dix le temps nécessaire entre la réception d'une commande et son expédition, mais aussi de multiplier par dix le nombre de vols quotidiens que chacun de ses sites pourra désormais effectuer (de 50 à 500). L'entreprise effectue aujourd'hui des livraisons de poches de sang, de plasma et de plaquettes entre un centre de distribution et des hôpitaux au Rwanda. Elle prévoit de faire bientôt de même en Tanzanie, mais s'intéresse également aux Etats-Unis. Zipline travaille avec certains états américains afin de pouvoir participer aux expérimentions d'un programme chapeauté par la Federal Aviation Administration. Rappelons qu'en 2016, la fondation UPS a accordé une subvention de 800.000 dollars pour soutenir le lancement de Zipline au Rwanda. AD