Sur sa plate-forme logistique internationale de Saint-Jean-de-Braye, près d'Orléans, Parfums Christian Dior (groupe LVMH) s'appuie depuis fin 2017 sur une solution automatisée signée Knapp, pour le traitement de commandes à destination des points de vente, des distributeurs mais aussi des particuliers. Piloté par le logiciel KiSoft, un système à navettes OSR Shuttle de 38.200 emplacements alimente huit postes de préparation ergonomiques Pick-it-Easy et trois robots polyarticulés Kawasaki Robotics. Ces robots sont utilisés à la fois pour la dépalletisation des cartons (en réception) et la mise sur plateau (avant stockage dans l'OSR) et pour la palettisation hétérogène automatisée des commandes en cartons complets, avec étiquetage réglementaire. Sur les huit postes « goods-to-man » Pick-it-Easy, les opérateurs effectuent la préparation de détail, ainsi que des tâches diverses comme l'entrée en stock, le compactage, l'inventaire ou d'autres services à valeur ajoutée. Les colis correspondant à la préparation de détail sont ensuite réintroduits temporairement dans le système à navettes, en attendant l'étape de consolidation des commandes complètes (colis et détail), effectuée par les robots avant le filmage et l'expédition. JLR
En partenariat avec Supply Chain Magazine, SAP Ariba organise à Paris le mardi 2 octobre, de 8h15 à 10h, un petit-déjeuner sur le thème de la collaboration des entreprises avec leur réseau de sous-traitants à l'ère de la transformation digitale. Plutôt qu'un processus linéaire, phasé dans le temps et centré sur un tout petit nombre de décideurs, l'éditeur propose de repenser la collaboration avec ses sous-traitants dans une approche innovante d'orchestration et de collaboration permise par la technologie de tours de contrôle, avec un pilotage des informations en temps réel sur toute la chaîne en termes de visibilité, de planification, d'exécution et de gestion des risques. Le tout en assurant une traçabilité « responsable » sur l'ensemble de son écosystème partenaires. L'évènement aura lieu au salon Ladurée, 75 Avenue des Champs-Elysées, et sera animé par Jan-Hendrik Stricker , Senior Director, Value Advisory Supply Chain Management chez SAP Ariba EMEA et Benjamin Nicaise, Expert Solution chez SAP Ariba EMEA. Une première partie de 45 minutes sera consacrée à un partage d'expérience de la digitalisation de la supply chain chez deux clients de SAP Ariba. Il s'agit en l'occurrence de Microsoft, qui a notamment réussi à économiser 300 M US $ sur ses stocks sur la supply chain des Xbox et des tablettes Surface, et de Merck, qui a mis en place un processus de réappro collaboratif géré par ses fournisseurs et basé sur les prévisions et des calculs de projections de stocks. Une deuxième session de 45 minutes permettra d'approfondir le sujet et de lancer le débat avec les participants. Pour accéder au programme complet et s'inscrire à ce petit déjeuner
Voici une corde de plus à rajouter à l'arc d'Acsep, à la fois cabinet de conseil, intégrateur et éditeur de solutions en supply chain. Le prestataire ID Logistics lui a confié depuis décembre dernier le pilotage de son CRC (Centre de Relation Clients), un service de call center qui traite toutes les demandes provenant de ses différents sites en matière d'informatique et de téléphonie. « L'outil que nous utilisions auparavant en interne pour ouvrir les tickets d'incidents et enregistrer les demandes d'installation ou de nouvelles fonctionnalités ne nous convenait plus, nous perdions beaucoup de temps et nous devions gérer beaucoup de doublons. Nous avons décidé de faire appel à Acsep car leur orientation métier logistique facilite la catégorisation et la qualification des différents tickets d'incidents et de demandes, avant de les aiguiller vers les services concernés, chez Acsep ou non » explique Laurent Condamine, DSI d'ID Logistics. Les résultats semblent au rendez-vous : depuis décembre 2017, le nombre d'incidents ou de demandes a été divisé par 2 avec une moyenne de 500 tickets par semaine (300 incidents et 200 demandes). Depuis 4 ans, Acsep assurait déjà pour le 3PL le support de niveau 1 sur les WMS (Infolog et Reflex), les systèmes vocaux, le matériel, l'EDI (plates-formes EDI Data Exchange et Talend) et les serveurs informatiques. La prestation supplémentaire concerne le « niveau 0 », c'est-à-dire la prise en charge et la qualification des incidents et des demandes en un point d'entrée unique (en utilisant la plate-forme de gestion ServiceNow), 7 jours/7, 24h/24. Acsep communique toutes les statistiques à son client et s'engage sur des temps de prise en charge et de résolution et reste responsable jusqu'à la résolution de l'incident : pannes informatiques, de matériel (PDA, imprimante) ou de logiciels métier, problèmes liés au réseau, à l'infrastructure ou à la téléphonie. Basé à Aix-en-Provence, le CRC est trilingue français/anglais/flamand et sera très prochainement étendu à l'espagnol. Il couvre actuellement 12 des 17 pays dans lesquels est présent ID Logistics (les filiales d'ID Logistics en Argentine, au Brésil, en Indonésie, à Taiwan et au Portugal ont pour l'instant un environnement informatique différent, avec une helpline locale). JLR Photo : Laurent Condamine, DSI d'ID Logistics
Est-ce l'effet digitalisation ou la croissance de l'e-commerce et de l'omnicanal, en tout cas les recrutements en supply chain, transport et logistique sont en croissance de plus de 20% depuis le début de l'année, selon l'édition 2019 de l'étude de Page Group sur les tendances nationales du marché de l'emploi. De nouveaux postes se créent dans les domaines de la planification de la demande, de la gestion de données produits/clients/fournisseurs, de l'amélioration de la satisfaction clients (SAV, litiges), et pour des responsables méthodes et amélioration continue. Pour certains postes particulièrement demandés, le marché de l'emploi semble d'ailleurs en situation de pénurie, notamment en ce qui concerne des métiers « historiques » de la logistiques tels que le management intermédiaire ou la direction de sites en exploitation. « Les postes les plus pénuriques en Achats & Supply Chain réalisent ainsi un gap salarial de 25 % » souligne Sébastien Sanchez, Managing Director chez Page Personnel, l'entité de recrutement des cadres de premier niveau au sein de Page Group. Côté transport, les postes de répartiteurs, d'agents de transit ou de planificateurs transport et liés à logistique des retours sont également très recherchés, avec des tensions sur le marché de l'emploi. Selon le cabinet de recrutement et d'intérim, l'agent de transit (5 à 10 ans d'expérience, 35 à 40€k/an) sera l'un des 3 postes les plus demandés l'année prochaine , avec le business analyst (5 à 10 ans d'expérience, 42 à 55€k/an) et le chef de projet supply chain (5 à 15 ans d'expérience, entre 50 et 80 k€/an), notamment pour la mise en place de systèmes APS, WMS, ou TMS. « Pour ce dernier poste, les profils recherchés sont de plus en plus plurisdisciplinaires et techniques, avec une excellente capacité d'analyse, une maîtrise d'une voire deux langues étrangères, et une forte aptitude à travailler en mode projet au sein d'équipes multiculturelles » souligne Fatine Dallet, Directrice des Divisions Ingénieurs & Achats/Logistique chez Michael Page. L'étude réalisée par Page Group estime d'ailleurs que pour 65% des directions Supply Chain, gérer des équipes internationales et virtuelles constitue un enjeu majeur pour les cinq années à venir. JLR
Le spécialiste suisse de la transitique Interroll a lancé une nouvelle version de sa carte de pilotage de systèmes d'entraînement de plateformes de convoyage dénommée MultiControl. A même de commander quatre zones de convoyage et pouvant être configurée via un menu de navigateur web ainsi qu'une interface API, cette carte de pilotage est désormais dotée de deux circuits électriques séparés, permettant de désactiver en toute sécurité le système d'entraînement avec moteur intégré RollerDrive pendant que la communication bus reste active, capteurs et RollerDrive étant directement intégrés au bus dit « de terrain ». Elle dispose par ailleurs d'une protection renforcée contre l'inversion de polarité de l'alimentation électrique, afin d'éviter tous risques de courts-circuits. MultiControl peut être utilisé pour des applications de convoyage autonome sans accumulation de pression avec ou sans raccordement à une API. Elle est exploitable avec les protocoles de bus Profinet, EtherNet/IP et EtherCat. AD.
Filiale du groupe automobile chinois Saic, le constructeur de véhicules utilitaires Maxus dévoilera son modèle EV 80 lors du salon des véhicules commerciaux IAA qui ouvre jeudi à Hanovre (jusqu'au 27 septembre). Fabriqué en Chine, cet utilitaire tout électrique est disponible en versions fourgon, fourgon grand volume, châssis-cabine et transport de personnes. Il affiche une autonomie de 200 km, avec une batterie rechargeable en deux heures sur une borne de recharge rapide. Dans sa version fourgon, il peut transporter jusqu'à 950 kg de charge utile pour un volume allant jusqu'à 11,5 m3. Déjà livré à quelques clients en Allemagne, en Autriche et aux Pays-Bas, il sera commercialisé à partir de 47.500 € HT en Europe. AD
Deux mois après s'être établi en Allemagne, l'éditeur français Shippeo vient d'annoncer l'ouverture d'un nouveau bureau à Amsterdam ainsi que le recrutement Dennis Van Bodegom comme directeur Europe du Nord. L'éditeur de plateforme web de suivi en temps-réel de transport routier de marchandises a confié à cet ancien directeur des comptes mondiaux chez Infor la mission d'étendre les activités de la société au Benelux et dans les pays nordiques. « Le Benelux et les pays nordiques sont une région clé pour affirmer la position de leader européen de Shippeo. Avec deux des principaux ports situés au Benelux et les très longues routes des pays nordiques, les expéditeurs doivent pouvoir compter sur la visibilité en temps-réel et prédictive pour gérer au mieux leur Supply Chain » a indiqué Lucien Besse, COO et co-fondateur de Shippeo. JLR Photo :Dennis Van Bodegom, directeur Europe du Nord de Shippeo
Bolloré Ports a démarré il y a 15 jours les travaux de construction du futur port de Tibar, en république démocratique du Timor Oriental, dans l'archipel indonésien. La cérémonie officielle a eu lieu à l'occasion du 19e anniversaire du référendum sur l'indépendance du pays. Il y a deux ans, le groupe français avait été retenu pour la réalisation de ce grand projet de port en eaux profondes, dans le cadre du premier partenariat public-privé du pays, pour un investissement total de 490 M US$ sur une durée de 30 ans (voir NL n°2291). Il comprend la construction d'un quai de 630 mètres, avec un tirant d'eau de 15 mètres, la création d'un terre-plein de 27 hectares et l'installation au démarrage de deux portiques de quai (STS) et cinq portiques de parc (RTG). Le nouveau terminal à conteneurs de Tibar pourra opérer des navires de 7500 EVP. Après trois ans de travaux, l'entrée en service est prévue pour 2021. « Ce nouveau pôle portuaire ultra-moderne va favoriser le commerce maritime notamment entre la Chine et l'Australie du Nord et ainsi permettre d'insuffler une nouvelle dynamique économique dans la région » a déclaré Philippe Labonne, DG de Bolloré Ports. JLR