Marchant sur les pas d'Amazon, le leader européen de la mode en ligne lance Zalando Fulfillment Solutions (ZFS) : une offre étoffée de services logistiques destinée aux marques souhaitant proposer leurs produits via sa marketplace. Annoncée hier lors de son événement corporate PlayDay à Berlin, la formule est lancée dans un 1er temps pour des livraisons dans 5 des 15 pays européens ciblés par Zalando, dont la France (les autres étant l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Autriche et l'Espagne). Les services en question incluent aussi bien le stockage et l'expédition des produits, que la gestion des retours, dont le e-commerçant a fait son cheval de bataille commercial. Le tout repose sur les infrastructures logistiques développées ces dernières années sous la bannière de Zalando Operations, et sera pour l'instant assuré à partir de ses 4 entrepôts géants en Allemagne (3 d'entre-eux affichent 130.000 m²). D'ici la fin de l'année, il est également prévu de mettre à contribution ses 2 hubs de 20.000 m² plus récemment ouverts en Italie du Nord et au sud de Paris, à Moissy-Cramayel (voir NL n°2453). Ce service ZFS constitue en fait une extension du Zalando Partner Program lancé fin 2010 en Allemagne, et courant 2011 en France : alors que le e-retailler s'était d'abord lancé sur un modèle classique, achetant les stocks proposés à la vente, ce programme permet à ses partenaires de proposer sur le site une plus grande profondeur de leur offre, à condition d'être en mesure de tenir les niveaux de services promis par Zalando à ses clients en termes de délais de livraison ou de gestion des retours. A ce jour, ce programme compte 170 partenaires, représentant plus de 300 marques sur les plus de 2.000 proposées par Zalando sur ses différents sites européens. Et il représenterait de 10 à 15 % de son CA (qui s'est élevé à 980 M€ au 1er trimestre 2017, en croissance de 23,1% sur un an !). « Mais compte tenu du haut niveau de service exigé, les plus petites marques peinaient à répondre à ce cahier des charges. D'où l'intérêt de Zalando Fullfilment Solutions », relève-t-on en interne. Notons que le groupe avait annoncé ses ambitions en la matière au printemps 2016, en testant le service pour une marque interne zLabels, et pour les ventes multicanal reposant sur son application mobile Movmnt. Depuis 2 mois, ZFS a par ailleurs fait l'objet de pilotes avec des partenaires, dont le groupe danois Bestseller et son portefeuille d'une demi-douzaine de marques. Hier, Zalando a annoncé que la formule ZFS est aussi utilisée par Elvi, Evita, Motion Fashion ou Surf4shoes. Dans cette course après le modèle de la marketplace d'Amazon, notons que les différentes formules, distribution classique, partenaire ou fullfilment, n'apparaissent pas en tant que telles pour les clients de Zalando, et que chaque produit proposé n'est disponible qu'à un seul prix. Autre précision : cette offre logistique pour tiers ne concerne à ce jour que les ventes via le site de Zalando, mais l'objectif sera ensuite de la proposer pour des ventes via d'autres marketplaces. MR
Cette année encore, l'Agora du Supply Chain Management organise le « Gala de la Supply Chain », un rendez-vous annuel professionnel et festif. Supply Chain Magazine, partenaire presse de l'événement invite tous les responsables de la Supply Chain de l'industrie et de la distribution (directeurs logistique, directeurs des opérations...) à nous y rejoindre le jeudi 29 juin 2017 à partir de 19h30 au Pavillon d'Armenonville. Près de 300 professionnels du secteur sont attendus pour cette soirée associant le networking et l'information. Un invité d'exception participera à la table ronde : Nicolas Bouzou (Economiste, Directeur-Fondateur d'Asterès). Une intervention animée par Martial You, Rédacteur en chef au service Economie de RTL. Cocktails d'accueil et de clôture et des animations conviviales et musicales tout au long de la soirée. Pour vous inscrire à cet événement
A l'occasion des 10 ans de Sofrilog et de la publication d'un livre de témoignages clients, les deux co-dirigeants du réseau national d'entrepôts frigorifiques ont fait le point hier avec la presse sur l'évolution de leur activité, en croissance régulière de 10% par an. Que de changements depuis le lancement de la marque en 2007 par les acteurs régionaux Sofrino (Normandie, Nord et région parisienne) et Sofrica (arc Atlantique), alors numéros trois et quatre de la logistique grand froid, qui reprenaient en commun trois entrepôts en région parisienne que le numéro 1 Stef, en rachetant le numéro 2 Cryologistic (ex Friskandia), était contraint de céder par la Commission de Bruxelles. « Aujourd'hui, l'activité que nous avons en commun est plus importante que celle que nous avons chacun en propre, le CA global (150 M€) a quasiment été multiplié par trois et notre capacité a quasiment doublé car nous sommes allés vers les métiers de la distribution à valeur ajoutée » note Hervé Müller, Directeur Général de Sofrica et co-dirigeant du réseau Sofrilog, qui s'appuie sur une direction commerciale unique depuis 2010. Aujourd'hui, le réseau compte 42 entrepôts, 5 filiales transport, 1.200 collaborateurs et 1,5 M de m3 d'entreposage surgelés (contre 800.000 m3 en 2007) et environ 300.000 emplacements palettes en stockage. En région parisienne, le réseau compte désormais sept sites (dont 3 Orly Gel), soit près de 400.000 m3, et une flotte de près de 150 véhicules. « Nous ne nous inscrivons pas dans une course à la taille, ou au chiffre d'affaires, notre logique est plutôt d'accompagner nos clients dans le cadre d'un développement raisonnable, responsable, rentable, sur un métier très capitalistique. Nous recherchons le sur-mesure, le compliqué, le qualitatif, car c'est là que nous sommes à même de sortir notre épingle du jeu » ajoute Rui Pereira, Directeur Général de Sofrino et co-dirigeant du réseau Sofrilog. La typologie des clients a également évolué au fil des années, avec un développement fort sur la distribution. En 2007, 80% du CA provenait de l'industrie agro-alimentaire, alors qu'en 2017, la distribution (GMS et RHF) représente 60% de l'activité de transport et logistique confondues. Sofrilog exploite notamment trois plates-formes pour Auchan trois pour Lidl, trois pour Picard Surgelés, une pour Système U, une pour Cora, une pour Aldi, une pour Leader Price/Franprix à Orly, qui livre notamment tous les magasins de la région parisienne. Le segment en fort développement est celui du transport (25% du CA, 250 à 30 véhicules en propre), en particulier sur la partie distribution urbaine BtoB et BtoC, multitempératures, au travers notamment de sa filiale Oofrais, présente à Paris, Lille, Lyon, Caen, Avignon et Bordeaux. « Nous pouvons accompagner nos clients qui cherchent à toucher le consommateur final directement en livrant les commandes dans des créneaux déterminés » précise Sébastien Bossard, le Directeur commercial du réseau Sofrilog. (voir suite)JLR
« Notre plan d'investissement sur les trois ans qui viennent, c'est environ 30 M€ qui seront consacrés au renouvellement et à l'agrandissement de nos sites, soit quasiment le double de ce que nous avons investi ces trois dernières années » a déclaré Rui Pereira. La dernière ouverture de site remonte à avril 2016, à Pleugueneuc (35), entre Rennes et Saint-Malô, un entrepôt frigorifique de plus de 80.000 m3 (capacité de 22.000 palettes) avec également une activité de congélation et de décongélation. Le prochain ouvrira en janvier 2018 dans la plaine de l'Ain où Sofrilog entend densifier sa présence. Il s'agit d'un bâtiment de 3.000 m2 à Saint-Vulbas pour son client Vandemoortele, un groupe alimentaire belge spécialisé dans la production et la distribution de produits de pains et viennoiseries surgelés (voir NL n°2473). Par ailleurs, un site Sofrica (dans le réseau Sofrilog) a ouvert en Vendée en avril dernier, à la Verrie. Avec une faible capacité de stockage mais des prestations à vleur ajoutée de conditionnement / déconditionnement et congélation/ décongélation pour le compte de Fleury Michon et Galliance, le nouveau nom du pôle Volaille de Terrena. Côté projet, le numéro deux français de la logistique du surgelé reste relativement discret. Il prévoit en 2019 de racheter à une foncière la pleine propriété de l'entrepôt de Marne-la-Vallée (sans doute celui qu'il exploite pour le compte de Findus) et d'y mener un agrandissement qui le ferait passer à 130 ou 14.000 m3, avec une capacité de25.000 palettes. En 2019, c'est aussi l'année de la fusion annoncée des deux entités juridiques Sofrino et Sofrica (dans le capital de laquelle Sofrino est entré en 2015 à hauteur de 15%). Une opération prévue depuis l'origine, il y a dix ans. JLR
Inotec vient de sortir sa nouvelle étiquette inotag Flex-SPB, adaptée à l'identification des produits et équipements en métal. Cette version est encore plus fine que les précédentes : 1 mm d'épaisseur, contre 3 à 4 mm pour les versions antérieures. Selon le fabricant allemand, c'est un élément important qui lui garantit une parfaite adhérence (avec un adhésif forte tenue permettant le collage sur des surfaces granitées ou irrégulières) sans pratiquement dépasser de son support, qu'il s'agisse de surfaces planes ou courbes comme les trolleys, caddies, rolls, chariots, containers ou même des équipements informatiques (ordinateurs, imprimantes, souris, claviers...). Entièrement personnalisable avec des marquages code-barres, datamatrix, QR codes, textes ou logo, cette étiquette est également un tag RFID certifié EPC Classe 1 Gen 2 qui peut être détecté à plusieurs mètres de distance, malgré le contact direct sur le support métallique. Son traitement antistatique garantit une absence totale de charge électrique dans les environnements ESD, où toute décharge électrostatique pourrait endommager les matériels électriques, composants ou cartes électroniques manipulés ou manutentionnés comme c'est le cas dans le domaine industriel ou automobile. JLR
Le prestataire logistique néerlandais Ceva a signé dernièrement un protocole d'accord avec le singapourien Goodpack pour mettre sur pied une solution globale destinée à la Supply Chain des pneus. Avec plus de 5.000 sites dans le monde, Goodpack opère la plus grande flotte de récipients intermédiaires métalliques à vrac (en anglais IBC, Intermediate Bulk Containers), utilisés notamment dans l'emballage et le transport du caoutchouc synthétique et naturel. L'objectif est de développer une solution complète qui bénéficiera à toute l'industrie du pneu, avec de nouveaux standards en matière de réduction de l'empreinte carbone. En vertu de ce protocole d'accord, Ceva s'engage à utiliser exclusivement les IBC Goodpack pour le transport et le stockage des pneus de ses clients sur les zones Asie, Amérique du Nord et Australie. Et les deux sociétés vont travailler de manière collaborative avec leurs clients pour maximiser l'utilisation des IBC non seulement pour les transport des produits finis mais aussi de tous les autres éléments de la Supply Chain du pneu. « Cette nouvelle initiative va nous permettre d'être plus efficaces et de réduire le nombre de mouvement d'IBC vides au niveau mondial et donc de réduire grandement l'empreinte carbone de nos clients » a déclaré Antonio Fondevilla, vice-Président exécutif chargé du secteur automotive chez Ceva. Dans le cadre de ce partenariat, les IBC seront équipés de tags RFID afin de pouvoir suivre et optimiser leurs mouvements. JLR