La Rencontre Nationale InTerLUD+ organisée hier à Paris (voir Une) a été l’occasion de faire le point sur cette suite du programme InTerLUD lancée en début d’année, avec un budget sur 4 ans de 20 M€ financé par l’Etat dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE). La moitié de cette enveloppe sera consacrée à l’accompagnement de 61 agglomérations dans l’élaboration de chartes de logistique urbaine durable (sur les 41 déjà engagées, une quinzaine ont signé leur charte) et à la mise en œuvre de 120 actions opérationnelles ; 35% du budget seront investis dans l’accélération des transitions à travers des innovations, des formations et des rencontres ; et 15% dans l’évaluation, la communication et la pérennisation des ressources du programme. Le message, rappelé tout au long de la journée, est d’accélérer la mise en œuvre des actions engagées par es dynamiques territoriales en finançant leur démarrage opérationnel. Sur ce point, Xavier-Yves Valère, chef de la mission fret et logistique à la DGITM, a été très clair : « Le premier sujet d’Interlud+, pour cette année, est d’accompagner le passage à l’action, pas simplement d’animer la concertation ». Tout en se félicitant des deux applis numériques déjà développées par Logistic Low Carbon, à savoir ZFE.Green et DeliveryPark, il a ajouté : « Lors de la prochaine journée nationale, j’aimerais qu’on parle des quatre outils prévus ». Un autre changement notable apporté par InTerLUD+ tient à la gouvernance du programme. Il reste piloté par le Cerema, Logistic Low Carbon et le cabinet de conseil en performance énergétique Rozo (en partenariat avec l’Ademe), mais les représentants des collectivités publiques et ceux des fédérations et associations professionnelles forment désormais un comité technique de liaison consulté quatre fois par an pour participer aux discussions internes. JLR