Université d'été GS1 France

La data au c?ur de l'économie circulaire

NewsLetter | La data au c?ur de l'économie circulaire | publié le : 04.09.2019

Réflexions, témoignages et annonces au menu de la 14ème université d'été de GS1 France qui s'est tenue vendredi dernier à Paris. Plusieurs personnalités y sont intervenus autour de la thématique de l'économie circulaire et de son corollaire, la collecte et la circulation de la data. « Mettre en place une économie circulaire en mode propriétaire est illusoire, a lancé d'emblée François Deprey, le président exécutif de GS1 France. Il faut du travail collaboratif, des référentiels et des règles communes. » Un positionnement partagée par Valentina Carbone, co-directrice de la Chaire Economie Circulaire à l'ESCP Europe. « Dans la mesure où c'est la data qui permet de créer du business dans l'économie circulaire, je suis partisane de la data ouverte», a indiqué la professeure de SCM. Pour le consultant Rémy Le Moigne, l'équation efficace d'un modèle d'économie circulaire est d'ailleurs la suivante : déchet + information = ressource. « Le recyclage des navires de l'armateur A.P. Møller-Mærsk est favorisé depuis des années depuis qu'il a mis en place un passeport produit pour ses navires avec des informations fournies par ses partenaires chantiers navals et fournisseurs d'aciers », a-t-il ajouté. Lors de la table ronde, le groupe L'Oreal a rappelé de son côté l'utilité de son outil Spot (Sustainable Product Optimisation Tool), qui lui permet, à partir des données de ses fournisseurs, de mesurer les impacts environnementaux et sociaux de ses produits cosmétiques. Avec la possibilité, dans la phase de conception (de l'emballage comme de la formule du produit), de simuler plusieurs options et d'identifier des pistes possibles d'amélioration. « La data représente un levier de croissance et elle va encore s'accélérer avec le développement de solutions type blockchain et IoT », a noté Ariane Thomas, directrice du développement stratégique des opérations chez L'Oréal. Reste que l'économie circulaire doit encore être encouragée. « Elle doit aussi pouvoir être proposée au bon prix », a ainsi relevé Emery Jacquillat, le Pdg du distributeur Camif Matelsom. Le responsable de ce groupe, qui propose depuis deux ans un catalogue produits éco-responsables conçu avec des experts de l'économie circulaire, prône ainsi qu'une TVA responsable soit mise en place sur les produits impliqués dans un circuit d'économie circulaire. Le député François-Michel Lambert a prévu pour sa part de déposer une proposition de loi sur ce sujet (voir ci-dessous). AD



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De gauche à droite : Jean Hornain, directeur général de Citéo, Ariane Thomas, directrice du développement stratégique des opérations chez L'Oréal, Emery Jacquillat, Pdg de Camif Matelsom, Valentina Carbone, co-directrice de la Chaire Economie Circulaire à l'ESCP Europe et François-Michel Lambert, député des Bouches du Rhône et président de l'Institut de l'Economie Circulaire.

Crédit photo GS1 France / Eric Durand
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