ULS officialise avec Haropa son arrivée sur Paris et Rouen en 2026
Il faudra patienter quelques mois avant de voir Urban Logistic Solutions (ULS) déployer sa formule de logistique urbaine « fluvio-cyclable » sur la capitale, même si cela se profilait pour cette rentrée (voir NL 4226). C’est toutefois une étape clé qui a eu lieu jeudi dernier avec la signature entre ULS et Haropa Port des conventions d’occupation temporaire –pour 15 ans– sur le port de Charenton, dans le sud-est parisien, et ceux du Gros-Caillou et de Javel-Bas dans Paris intramuros (le 1er situé entre les ponts de l’Alma et des Invalides, le 2ème bordant le parc André-Citroën). Le projet déroule son calendrier au long cours, amorcé par un appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé mi-2022 pour promouvoir le report du routier vers le fluvial via l’Axe Seine et la décarbonation du dernier km, puis prolongé par deux appela à projet centrés sur Paris et Rouen finalement remportés par ULS fin 2023 (voir NL 3892). « Notre bateau dédié est en cours d’achèvement et devrait être opérationnel à Charenton au 1er trimestre 2026 », a précisé Thomas Castan, président-fondateur d’ULS, en rappelant qu’en s’appuyant sur le fleuve, la jeune pousse entend déployer –comme déjà à Strasbourg ou Lyon– « un modèle logistique global : décarboné, multi-canal et multi-fret conçu pour répondre aux exigences de performance de la supply chain et réplicable ». Sur la capitale, l’acheminement des marchandises sera ainsi fluvial entre Charenton et les ports des 7 et 15èmes arrondissements, avant leur distribution par des vélos à assistance électrique dotés d’une remorque (ce sera aussi le cas en direct sur l’aire urbaine de Charenton et Ivry Nord). Sur Rouen, un déploiement est également à l’agenda pour 2026, sachant qu’au préalable, Haropa Port compte finaliser d’ici Noël ses travaux de renforcement du quai en amont du pont Guillaume-le-Conquérant et de réaménagement de la zone destinée à stocker les marchandises et colis et à accueillir la base-vie des livreurs en vélo-cargo. Sans compter l’installation de la borne électrique qui alimentera la barge et des équipements de manutention d’ULS. MR