Newsletter quotidienne n° 4261

Trois offres de reprise ont été reçues par l’administrateur judiciaire qui assiste K-Ryole, le concepteur et fabricant de remorques et de chariots porte-palettes à assistance électrique pour vélo ou à la main, depuis son redressement judiciaire fin août (voir NL 4239). Le dirigeant de la filiale américaine de K-Ryole, Juan de la Torre, qui s’est entouré du fonds d’investissement de Nouvelle-Aquitaine, Ardev, et de plusieurs dirigeants (Serge Dugas, Alain Tingaud, Alix de Sagazan, Gilles Bertrandias), propose de verser 80.000 € pour repartir avec 13 des 22 derniers salariés actuels. Face à lui, un actionnaire très minoritaire de K-Ryole, qui est fournisseur mais aussi client, Patrick Bouchard (groupe de métallurgie Dis-Siam). Il avait déjà tenté de racheter K-Ryole au début de ses difficultés financières, et il revient désormais sur le dossier avec un prix de cession de 100.000 € et une promesse de réembauche de 10 salariés. La troisième offre de rachat émane du groupe Rebirth (ex-Easybike), qui exploite notamment les marques Peugeot, Gitane, Matra et Solex : il a fait une offre de 150.000 € pour racheter les actifs et reprendre tous les salariés. A noter que ces offres peuvent encore être améliorées dans le cadre d’un second tour. VL

L’intégrateur de solutions intralogistiques automatisées Swisslog a nommé Stefan Mahler au poste de directeur général et vice-président ventes pour la France. En poste depuis quelques semaines, il succède à Philippe Dugougeat, celui-ci ayant quitté l’entreprise pour saisir une nouvelle opportunité de direction en dehors de la société filiale du groupe Kuka. Spécificité de la nomination de Stefan Mahler, celui-ci continuera d’exercer comme directeur général et directeur ventes de l’intégrateur pour la Suisse. Il occupe cette fonction depuis son arrivée chez Swisslog en 2024. Selon Swisslog, il jouera un rôle déterminant dans la mise en œuvre de la vision stratégique de la société sur le territoire tout en apportant à son nouveau poste sa riche expérience en matière de développement commercial et sa connaissance des secteurs industriel et logistique. Titulaire d’un Bachelor of Science de l’université HWZ de Zurich et d’une certification Black Belt basée sur le lean 6Sigma, Stefan Mahler a débuté sa carrière comme supply chain manager chez l’industriel Rhodia Engineering Plastics. Par la suite, il a occupé des postes de directeur des ventes, directeur du marketing ou encore directeur général aussi bien dans des entreprises industrielles que chez des fournisseurs de solutions intralogistiques et des fabricants d’équipements médicaux (Nexis Fibers, Sistag, Ferag, Gloor Medical, Haag-Streit). AD

Depuis son installation dans son nouvel entrepôt alsacien de 8.000 m² situé à Ensisheim, le e-commerçant DriftShop effectue des préparations de commandes avec le système goods-to-person de Scallog (voir NL 4004). Opérationnel depuis un an et mis en œuvre sur 1.000 m², il comprend 250 étagères, 14 robots et deux stations de picking, servant à stocker et préparer 8.000 références du distributeur en ligne spécialiste des pièces automobiles de compétition pour professionnels et particuliers. Son site internet en propose plus de 200.000, dont plus de 15.000 en stock livrables en J+1. « Aujourd’hui, fort de notre solution robotisée, nos process de picking sont parfaitement cadrés, les erreurs supprimées et les conditions de travail largement améliorées, témoigne Steve Leiber, cofondateur et dirigeant de DriftShop. Nous traitons les commandes en deux fois moins de temps qu’auparavant. » L’installation robotique du e-commerçant va néanmoins franchir une nouvelle étape : afin d’optimiser la gestion et le réapprovisionnement des palettes de produits à forte rotation du e-commerçant, elle va faire l’objet d’un agrandissement de 30 m² avec le déploiement de 17 supports palettes. Ceux-ci seront transportés par des robots vers une station de mise en stock puis les stations de prélèvement où se présenteront palettes et étagères. « Cette extension contribuera à réduire les temps de réapprovisionnement, à optimiser la gestion des références à forte rotation sur palettes complètes et à libérer de l’espace sur les étagères pour les rotations plus faibles », souligne Scallog. AD

Le concepteur et intégrateur de solutions intralogistiques Transitic annonce la nouvelle version de sa suite logicielle Open WCS très axée simulation et gestion proactive. A noter une fonctionnalité permettant de simuler des opérations à l’avance pour anticiper leur impact, à l’image d’un jumeau numérique. En cas d’anomalies, des alertes sont par ailleurs générées automatiquement auprès des équipes du Transitic afin de déclencher immédiatement les actions correctives nécessaires et réduire les interruptions. Le dashboard principal de la solution a quant à lui été repensé via des graphiques modulables pour offrir une vue unifiée des indicateurs clés de performance (KPI), permettant ainsi une analyse instantanée des flux et de l’efficacité des opérations. « Les clients cherchent à moderniser leur informatique sans remettre en cause tout leur système existant et c’est exactement la promesse d’Open WCS » souligne Mikaël Jaraszkiewicz, responsable informatique chez Transitic. AD

La gestion des formalités douanières a sensiblement évolué ces deux dernières années chez le freight forwarder Léon Vincent Overseas (LVO). Elle était gérée via plusieurs outils et prestataires jusqu’en 2022, date à laquelle l’entreprise normande couvrant tous les modes de transport a décidé rationaliser et d’unifier l’ensemble de ses procédures douanières via les solutions de l’éditeur spécialisé Conex. Opérant pour des secteurs aussi variés que l’énergie, la pharmacie, l’industrie et l’agroalimentaire, LVO compte 1.270 collaborateurs, 69 bureaux et 62.990 m² d’entrepôts en étant présent sur plusieurs continents (Europe, Asie, Afrique et Amérique du Nord, notamment). Pour optimiser son activité douane, l’entreprise a adopté le logiciel douane de Conex (Customs via Conex) puis a très rapidement choisi d’utiliser également sa plateforme collaborative douanière (Zen via Conex). Celle-ci permet un traitement centralisé et digitalisé des documents avec une analyse et un traitement facilité via un module d’identification de contenus basé sur l’IA. « Un des déclencheurs du projet a été un besoin spécifique exprimé par un client de LVO qui souhaitait pouvoir déterminer le prix de revient à la ligne sur ses déclarations, souligne Conex. Jusqu’alors, cette opération était fastidieuse et chronophage. Le calcul s’effectue automatiquement de manière fiable et détaillé avec Zen via Conex ». Satisfait par les deux premières solutions de l’éditeur déjà mises en œuvre, le freight forwarder déploie actuellement Safe via Conex, la solution dédiée aux formalités d’avant dédouanement de Conex. AD

Un an après l’acquisition de e-Dentic et un mois après celle de la société Lorge (voir NL 4240), Barcodis a bouclé une nouvelle opération de croissance externe en prenant le contrôle de la société luxembourgeoise Up Trace. Créée en 2005 et basée à Oberpallen, celle-ci propose toute une gamme de solutions d’étiquetage, de traçabilité et d’identification automatique, en plus d’un logiciel ‘maison’ axé industrie dénommé Ariane 4.0. Il permet d’interfacer tous les équipements de production (automates, systèmes de marquage et étiquetage, balances, convoyeurs, palettiseurs, filmeuses, etc.) avec les ERP du marché, dans une logique d’interopérabilité, de connectivité temps réel et de pilotage intelligent de la production. Multilingue, ouvert et évolutif, ce logiciel a été déployé à ce jour, non seulement au Luxembourg, mais aussi en Belgique et en France. Fort de la prise de contrôle de Up Trace, Barcodis s’ouvre à l’international avec une présence immédiate au Luxembourg et en Belgique et pourra désormais s’intégrer avec les technologies de marquage industriel (marquage jet d’encre et codage laser, par exemple). « Nous franchissons une nouvelle étape dans la construction d’un modèle intégré unique, alliant matériel, services et logiciel industriel de très haut niveau, souligne Fabrice Coevoet, président de Barcodis. Notre vision est claire : offrir aux industriels une chaîne de valeur complète et évolutive, capable d’accompagner les mutations technologiques et de répondre à leurs enjeux de compétitivité, performance et durabilité ». AD