Newsletter quotidienne n° 4227

Créé en 1976, Koba Global Services est un acteur français de la logistique rompu aux exigences des marchés publics, notamment pour la gestion des campagnes électorales ou l’accompagnement des programmes de santé publique et d’opérations sensibles à haute volumétrie. Fort d’un nouveau WMS (Sinari) et d’un TMS (Teliae) installés en 2024, le prestataire amorce cette année un virage stratégique afin d’élargir sa base de clientèle et proposer aussi son savoir-faire aux entreprises privées –ETI comme grands comptes– dans le retail, la santé ou l’e-commerce notamment. « Koba a su bâtir sa réputation sur la fiabilité, la confidentialité et la performance, des qualités aujourd’hui plus que jamais attendues dans le secteur privé. Nous accompagnons nos clients avec des solutions concrètes, agiles et personnalisées » fait valoir Philippe Mascaras, le DG de Koba. L’offre est désormais structurée autour de quatre pôles de compétence : la logistique d’envergure (hautes volumétries et chaînes complexes), la logistique e-commerce et retail (à partir de 30 commandes/j, gestion des retours), la logistique documentaire et PLV, et enfin la logistique sensible et sécurisée (dispositifs confidentiels, numérotés ou réglementés, avec engagement de résultats). Avec un effectif de 75 salariés pour un CA 2024 en 24 M€ (+20%), Koba s’appuie sur deux entrepôts : le 1^er dans l’Oise à Rantigny près de Creil (20.000 m²) est dédié à la logistique marketing, e-commerce et sensible, le 2^ème à Canéjan près de Bordeaux (7.000 m²) dédié à la logistique documentaire et e-commerce. JLR

L’usine ouverte en 1972 à Saint-Barthélemy-d’Anjou par l’équipementier automobile japonais Astemo (ex-Hitachi) engage une reconfiguration qui va libérer la moitié de ses 22 hectares jusque-là consacrés à sa production de systèmes de freinage, sur fond de réorganisation de ses capacités industrielles. Cette transformation d’Astemo Angers est accompagnée par Océa, structure de montage d’opérations immobilières fondée en lien avec le groupe BEG par Olivier Parizot, l’ex-directeur France de Mountpark ou du développement chez GSE, dont c’est le premier projet à se concrétiser. La cession des 11 hectares en question va permettre de développer une nouvelle zone d’activités en redéveloppant ce foncier industriel à l’est de l’agglomération, avec au programme à ce stade un entrepôt logistique de 12.000 m² « pour un acteur angevin » et un parc d’activités comptant 4 bâtiments et environ 7.000 m² destinés aux PME et PMI locales (avec des surfaces à partir de 200 m², et jusqu’à 2.500 sur un même bâtiment). Initié par Astemo en étroite collaboration avec les collectivités locales – Angers Loire Territoire et Angers Loire Métropole– et donc Océa et BEG, ce redéveloppement fait écho aux enjeux de développement économique du territoire, de densification urbaine et ou de Zéro Artificialisation Nette ZAN). L’aménagement de ce foncier industriel requalifié est mené par Océa avec l’enjeu de repenser l’organisation de l’ensemble du site et de ses flux, sachant que toutes les zones de production de l’usine sont regroupées sur un même bâtiment. Une première phase de cession porte sur 5,5 hectares et devrait être finalisée d'ici la fin d'année 2025, les autres parcelles encore disponibles suscitant un vif intérêt. « Ce projet est le fruit d’une concertation locale pour redévelopper de l’activité économique sur un foncier industriel, en cohérence avec les attentes du territoire, dans un esprit de sobriété foncière, tout en préservant un cadre environnemental de qualité », souligne Olivier Parizot, le directeur général d’Océa. MR

Fondé en 2002 et basé en Alsace, T&T Foods est devenu un acteur clé de l’importation et de la distribution de produits alimentaires asiatique en France et sur d’autres marchés européens avec son large portefeuille de marques –notamment en propre– et plus de 900 clients (grande distribution, magasins spécialisés, réseaux de restauration). Vu sa forte croissance, qui a dépassé +24% en 2023 et devrait rester de l’ordre de 20% en volume et 15% en valeur sur les cinq prochaines années, une transformation de sa logistique s’imposait. Il y a deux ans, T&T Foods s’est donc fait construire son propre entrepôt de 12.600 m² à Diefmatten, entre Mulhouse et Belfort, et entreprend aujourd’hui de le doter du WMS d’Infios. Le site centralise le traitement de plus de 2.500 références produits et prépare au quotidien de l’ordre de 180 commandes, soit environ 350 palettes expédiées. Dans le même temps, T&T Foods réceptionne 15 conteneurs et 5 camions complets, avec des flux complexes associant maritime, fluvial, ferroviaire et route vu que 90% de ses fournisseurs sont situés en Asie. Le déploiement de la solution de l’ex-Körber Supply Chain Software est prévu pour la rentrée prochaine, avec l’enjeu d’améliorer la précision des stocks, de digitaliser et d’automatiser les processus, d’optimiser la productivité des équipes, mais aussi l’agilité de l’entreprise lors des pics saisonniers, dont le Nouvel An chinois. « Notre croissance nous oblige à hisser notre niveau de performance logistique. En choisissant Infios et sa solution WMS, nous misons sur une technologie robuste et capable d’accompagner notre transformation en profondeur pour atteindre de nouveaux standards de performance et de service à nos clients en Europe », indique Pierre Savio, chef de projet chez T&T Foods. MR

Dans le cadre de la subvention Prévention des risques ergonomiques, la Carsat (Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail) a récemment fait évoluer les catégories d’équipements concernés. Jusqu’à présent en intralogistique, seuls les transpalettes électriques compacts, les transpalettes à levée ergonomique et les tracteurs pousseurs étaient éligibles. Le tout nouveau cahier des charges étend la possibilité de ces subventions à de nouveaux équipements tels que les gerbeurs, préparateurs de commande et chariots frontaux. Le montant de l’aide n’est pas négligeable : il peut atteindre jusqu'à 70 % de la facture de l’équipement (avec un montant minimum de 1.000 € et un plafond à 75.000 € pour les entreprises de moins de 200 salariés, ou 25.000€ pour celles de plus de 200 salariés). Un simulateur figure d’ailleurs sur le site de la Carsat pour tester l’éligibilité théorique à ce type de subvention. Ensuite, il faudra répondre à un cahier des charges très précis et fournir les documents administratifs permettant de justifier les investissements, ce qui peut s’avérer complexe. C’est pourquoi des constructeurs comme Jungheinrich proposent un accompagnement complet à leurs clients dans le choix et la configuration des équipements pour satisfaire à tous les critères de la Carsat. JLR

Le centre de distribution ouvert par prestataire CJ Logistics pour le compte du e-commerçant californien iHerb dans la zone logistique de l’aéroport international King Khalid de Riyad a franchi un cap côté système d’informations. Le site de 18.000 m² dédié à ce spécialiste des produits santé / bien-être vient d’être équipé de la solution Odatio WMS du groupe Savoye afin d’y assurer le pilotage de l’essentiel des processus opérationnels (réception, contrôle qualité, suivi d’articles, réapprovisionnement, préparation de commandes et expédition). « C’est une étape importante car il s’agit de la première mise en œuvre d’un WMS dans cette zone logistique aéroportuaire développée et opérée par la société Special Integrated Logistics Zone, ou SILZ », note Savoye, en soulignant le potentiel de cette zone qui s’inscrit dans le vaste programme de diversification d’activités ‘Vision 2030’ lancé par l’Arabie saoudite il y a quelques années (voir NL 3822). Et d’ici la fin d’année sur le site de CJ Logistics, Savoye assurera la connexion entre le SI et l’installation automatisée que le spécialiste français de l’intralogistique est en train d’y déployer, qui associe un système à navettes X-PTS, des postes de picking goods-to-person et des lignes d’emballage automatisées (voir NL 3873). En vitesse de croisière, le site pourra ainsi traiter jusqu’à 15.000 commandes/jour. AD