Ce n’est pas une mince affaire que de collecter des données à jour sur les fournisseurs de ses fournisseurs et de remonter ainsi de proche en proche sa chaîne d’approvisionnement jusqu’au rang 4 ou 5 (voire plus). Or cette exigence de traçabilité amont ne concerne plus seulement les acteurs de l’agroalimentaire et de la pharma. Pourquoi ? D’abord parce que les contraintes réglementaires tendent à s’étendre à quasiment tous les secteurs, mais ce n’est pas l’unique raison. Depuis les problèmes de pénuries de matières premières ou de composants post Covid et la guerre en Ukraine, les entreprises ont ouvert les yeux sur leur incapacité à connaitre précisément les failles de leur supply chains en cas d’aléa majeur, climatique, sanitaire, géologique, ou géopolitique (dans ce domaine, on est plutôt bien servi, qui plus est depuis ce week-end). Alors pourquoi ne pas « profiter » de cette nécessité de lancer un chantier de traçabilité amont pour transformer la manière de piloter la stratégie et les opérations de son entreprise ? C’est l’approche défendue par Jérôme Pacaud, directeur chez Findle, qui a publié récemment un livre blanc sur le sujet. Il est notre invité dans le podcast de la semaine de Supply Chain Magazine intitulé « Le potentiel transformatif des chantiers de traçabilité amont ». Prenez 10 minutes pour l’écouter, peut-être en sortirez-vous transformés ? Jean-Luc Rognon
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© S. Trouvé