Etude EY

La France reste attractive pour les investisseurs industriels étrangers

NewsLetter | La France reste attractive pour les investisseurs industriels étrangers | publié le : 15.11.2018

Pour la première fois cette année, le cabinet EY (entité d'audit et de conseil du groupe Ernst & Young Global Limited) a publié une édition spécialement focalisée sur l'activité industrielle de son baromètre annuel de l'attractivité de la France pour les investisseurs étrangers (tous secteurs confondus, y compris les services). Cette étude ciblée montre que non seulement l'Hexagone reste la première destination européenne en nombre d'investissements étrangers dans des sites de production (16% des projets de ce type en Europe), mais aussi que l'écart se creuse avec le Royaume-Uni et l'Allemagne. En nombre de projets industriels menés en 2017 par des investisseurs étrangers, la croissance par rapport à 2016 sur la France s'élève en effet à +52% (323 projets) alors qu'elle n'est que de +17% et de +26% pour nos voisins britanniques et germaniques (respectivement 216 et 163 projets). Par ailleurs, EY souligne que parmi ces projets, 78 centres de R&D ont été ouverts en France en 2017, soit une augmentation de +53% contre +31% au Royaume-Uni et +23% en Allemagne, ce qui placerait l'Hexagone comme un pays compétitif en matière d'innovation. En guise d'explication, EY fait observer que depuis 2012, la progression du coût horaire du travail dans le secteur marchand (y compris l'industrie) a été plus modérée en France qu'en zone euro (+5,4% contre +7,1%) et en particulier qu'en Allemagne (+11,4%).Quant à un éventuel effet Macron, EY ne répond pas directement à la question mais relève que la transformation du CICE en allégements de charges en 2019 pourrait réduire le coût du travail en France dans certains secteurs. Le cabinet fait d'ailleurs remarquer que 38 % des répondants du Baromètre EY de l'attractivité 2018 (étude globale) souhaitent une baisse du coût du travail en France, soit une baisse de 12 points par rapport à l'étude 2017. Seul bémol à ces signaux positifs, le cabinet EY rapelle le principal point noir de l'industrie française : l'export. Avec 120.000 entreprises exportatrices en France contre plus de 300.000 en Allemagne, la part de marché tricolore dans le monde est passée de 5,1% en 2000 à 3% en 2017. Au sein du marché européen, le constat n'est pas moins alarmant : la part de la France à l'export a fondu à 12,9% en 2017 contre 17% en 2000. JLR
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Évolution 2013-2017 des investissements industriels en France, Allemagne et Royaume-Uni (en nombre de projets). Source EY
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