Après quelques années sans congrès, l'Aslog (association pour la SC et la logistique) frappe fort en organisant le 7 juin au Pavillon d'Armenonville (Paris 16e) les Rencontres Internationales de la Supply Chain (RISC,) une importante journée de débats et de réflexion sur le thème : « La Supply Chain au cœur de la Stratégie des entreprises ». Selon Jean-Michel Guarneri, président de l'association, cette grande manifestation vise à promouvoir le Supply Chain Management au-delà des limites de la communauté professionnelle, l'idée étant de sensibiliser les cadres dirigeants mais aussi le grand public à l'importance de la SC comme atout décisif dans la stratégie des entreprises, et de donner envie aux jeunes générations. Pour ce faire, l'association a invité des intervenants prestigieux et a divisé ces rencontres en 3 volets principaux. Le premier pose la question : « Pourquoi la Supply chain devient-elle l'atout majeur des entreprises face à l'incertitude ? » C'est Pierre Mercier, du Boston Consulting Group, qui apportera ses premiers éléments de réponse, avant une table ronde sur les prévisions à laquelle participeront des experts et des directeurs Supply Chain de renom : Jean-Paul Guichard, directeur SC France de Pepsico, Stéphanie Rott, directrice SC et Production de LVMH, Bertrand Regnauld, directeur SC d'AgroMousquetaires, ainsi que Jean- Manuel Davy, CEO et fondateur de Vekia. Parmi les principales questions qui seront abordées : Pourquoi faire des Prévisions ? Comme je construis et organise mes prévisions ? Avec qui je les travaille ? Comment prévoir les produits erratiques ? Le débat sera animé par Marc Vittori, du journal Les Echos. En milieu de matinée c'est le Général Baquet qui traitera le sujet des aléas en expliquant comment « les militaires sont formés » à prendre des décisions dans l'incertitude. Ensuite, Denis Jacquet, de l'Observatoire de l'ubérisation tentera de réponde à cette interrogation : La transformation digitale : une ennemie qui nous veut du bien ? (suite ci-dessous)JPG Photo : Jean-Michel Guarneri, président de l'association
Après le déjeuner, le deuxième volet du programme abordera la création de valeur. Et c'est Dean Martinez, un des dirigeants de l'association américaine APICS, qui ouvrira les conférences de l'après-midi. Laurent Venot, directeur Supply Chain - Opérations et Finance - de L'Oréal interviendra tout de suite après pour aborder le thème principal, puis introduire une table ronde sur l'omnicanalité intitulée « Comment tenir les promesses aux clients dans un contexte omnicanal ? » Y participeront Olivier Theulle, directeur des Opérations de Fnac/Darty, Sylvain Bosse, directeur Supply Chain de Schneider Electric Grand Public, Laurent Blime, VP Supply Chain de Sanofi et Jean-Charles Deconninck, CEO de Generix. Suivra une table ronde sur la logistique urbaine avec Emmanuel Bonnaud, directeur adjoint Logistique Urbaine de DPD, Tariel Chamerois, directeur QSE de DB Schenker, Pierre Fournet, président-fondateur du cabinet Leon, Franck Straube, VP de l'association allemande BVL, et Eric Petit, président-fondateur de Ecologie Logistique. Le débat sera animé par Jean-Philippe Guillaume, de Supply Chain Magazine. D'autres débats suivront, dont un sur le digital avec Adel Ouederni, partner chez EY, Anne Brigitte Spitsbarth, VP SC de Lafarge, Jonathan Cattle, VP Global Industrial & Supply Chain de Solvay. Puis un autre sur l'entrepôt du futur avec Laurent Sabatucci, président-fondateur d'EOL, Jérôme Wenker, DG de Fenwick, Jean-Marc Soulier, président de Metis Consulting, Aymeric de Ferrières, directeur SC & Innovation de Cdiscount. Sera présenté à cette occasion « le livre blanc intralogistique », un outil d'aide à la décision pour les entreprises. Enfin le troisième et dernier volet de cette journée sera placé sous le thème des ressources humaines, sous l'intitulé : « La supply chain au cœur des décisions stratégiques de l'entreprise, avec quels talents ? ». En introduction interviendra Gérard Lavinay, directeur exécutif Groupe Carrefour Marchandises, Flux et Formats, avant la table ronde qui réunira Mariano Gilardon, directeur SC de Spencer Stuart, Philippe Raynaud, de la société BIC, Georges De Gaulmyn, d'Essilor, Eric Chauvin, de Michelin, Fathi Tlatli, de DHL, ainsi que Dean Martinez, de l'APICS. Notons pour finir une Table Ronde « Métiers Supply Chain du futur » animée par Jean-Philippe Guillaume, avec la participation de Yves Fargues, président de TLF, Didier Granger, d'OEM Services, Nathalie Fabbe-Costes, chercheuse au CretLog, Sébastien Perdereau, de Michael Page, Ilan Benhaim, co-fondateur de Vente-privée, et de Xavier Derycke, directeur SC de Rexel. La journée se terminera par une allocution de clôture et un cocktail dinatoire. Supply Chain Magazine est partenaire de l'événement. Photo : Laurent Venot, Directeur Supply Chain – Opérations / Finances - de L'Oreal interviendra aux Rencontres Internationales de la Supply Chain de l'Aslog le 7 juin Renseignements et inscriptions sur le site Aslog
Deux projets logistiques sont en gestation sur l'ancien site pétrochimique de Llyondellbasell à Berre l'Etang (près de Marseille), à l'arrêt depuis six ans. Groupe Charles André (GCA) via sa filiale TEA, s'apprête à y aménager un centre de préparation de véhicules automobiles destinés à être livrés chez les concessionnaires, et Baytree Logistics (filiale d'Axa) va investir 50 M€ dans la construction d'une plate-forme de 60.000 m2. Groupe Charles André et Baytree Logistics ont acquis respectivement 20 et 15 hectares sur le site pétrochimique industriel fermé en 2014. Ces deux projets s'inscrivent dans le cadre d'un programme de revitalisation engagé en 2015 par l'industriel et l'Etat pour attirer des investisseurs sur 122 ha de la plate-forme pétrochimique. Seuls ces deux projets ont retenu l'attention du comité de suivi de la revitalisation en février 2017. GCA propose une activité logistique de préparation de voitures neuves destinées à la vente au grand public via le réseau de concessionnaires automobiles du sud-est de la France. Cette nouvelle activité permettrait la création de 110 emplois supplémentaires. Via sa filiale TEA, GCA est déjà présent à Rognac, Vitrolles et sur le quai Brûle Tabac à Port Saint-Louis du Rhône. Côté Baytree Logistics Properties, la plate-forme logistique de 60.000 m2 qui doit être construite sera destinée à un géant mondial de l'e-commerce. Cette plate-forme vouée à des flux continentaux devrait créer à sa mise en service, en 2020, près de 250 emplois. « Il faut compter un délai de deux ans en raison des autorisations administratives : le dossier de l'installation classée pour la protection de l'environnement, le dépôt de permis et l'étude d'impact sur la faune et la flore », précise François de La Rochefoucauld, chargé du développement en France de Baytree. Le développeur de plates-formes logistiques Baytree Logistics Properties est détenue par Axa Investment Managers (85%) et d'anciens cadres de Gazeley (15%). NBDC
Les 12e rencontres internationales de la recherche en logistique et Supply Chain Management (RIRL) se tiendront la semaine prochaine, les mardi 22 et mercredi 23 mai à la Cité Internationale Universitaire de Paris, dans le cadre de la semaine du management de la FNEGE. Organisé par les enseignants -chercheurs membres du Cret-Log Christine Roussat (université de Clermont-Auvergne) et Aurélien Rouquet (Neoma Business School), ce grand colloque biennal de l'AIRL-SCM (Association internationale de recherche en logistique et supply chain management) est l'occasion de faire le point sur les avancées de la recherche dans ce domaine, avec cette année un focus particulier sur le thème : « Quelles Supply Chains dans un monde numérique ? ». Au fil de ces deux jours (avec à chaque fois quatre sessions en parallèle), près d'une soixantaine d'interventions de chercheurs sont prévues, sur des sujets très variés, comme l'innovation chez les prestataires logistiques, les changements dans la logistique hospitalière, la blockchain dans l'industrie agroalimentaire, les mutations de la logistique de la cyber-épicerie, les différentes approches méthodologiques (dont le DDMRP), les problématiques de management des RH en logistique, ou la mise en place d'une démarche d'écologie industrielle et ses conséquences sur l'organisation logistique. Sous oublier huit sessions de doctorants, à la fin de la première journée, de 16 à 18h. C'est une allocution de Jean-Christophe Machet, le Pdg de FM Logistic, qui ouvrira cette année le colloque, le 22 mai, de 9h à 10h15 dans l'Amphi Adenauer. Consultez le programme complet Pour s'inscrire
Le e-commerçant chinois Alibaba lance un projet pilote « Food Trust Framework » qui utilise la blockchain afin d'améliorer la traçabilité et la transparence de la Supply Chain. L'expérimentation débute avec un consortium réunissant deux sociétés néo-zélandaises, Fonterra (une coopérative laitière exportant l'essentiel de sa production) et New Zealand Post, et deux sociétés australiennes, Blackmores (compléments alimentaires et vitamines) et Australia Post. Leurs produits, proposés aux consommateurs chinois sur la plate-forme Tmall Global d'Alibaba, sont expédiés depuis la Nouvelle Zélande et l'Australie. La mise en place d'un registre numérique public partagé et sécurisé assurera la non-falsification des informations. La nouvelle devrait être particulièrement bien accueillie par les consommateurs chinois, de plus en plus vigilants à la sécurité alimentaire en raison de nombreux scandales intervenus ces dernières années. Pour les producteurs, cette technologie est le moyen de mieux lutter contre les contrefaçons et de gérer plus efficacement les éventuels retraits de lots. Rappelons qu'en 2008 une filiale chinoise de Fonterra, Sanlu, avait justement été impliquée dans le scandale du lait contaminé en Chine. Hasard ? JF
Marks & Spencer a récemment lancé un « plan quinquennal de transformation » afin de devenir « un retailer plus rapide et plus commercial ». Il entend notamment établir un réseau de distribution mono-niveau pour les gammes de produits « maison et textile », afin d'accélérer les flux entre les fournisseurs et les magasins. Première conséquence de ce plan : le centre de distribution de Hardwick Grange, situé entre Liverpool et Manchester, responsable des flux nord-ouest et Ecosse, et opéré par XPO (ainsi que DHL pour la partie transport), va fermer ses portes en septembre. Un plan de reclassement pour ses 450 collaborateurs sera mis en place. Quant aux flux, ils seront redirigés vers l'entrepôt de Bradford, près de Leeds, en cours d'automatisation. Les flux sud-est seront, quant à eux, transférés à Welham Green, au nord de l'agglomération londonienne, dans un nouveau site dont la mécanisation a déjà commencé pour une entrée en opération en 2019. 500 embauches sont prévues sur ce site dont l'exploitation (entreposage et transport) sera confiée à DHL. Le réseau de distribution maison et textile de M&S compte actuellement 18 sites au Royaume-Uni. PM