Se transformer, oui, mais en quoi ?

« Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté. » Je sais bien, cette citation de Winston Churchill est convoquée à tout bout de champ dès lors qu’il faut trouver une phrase mobilisatrice « qui claque » face aux complications de tous ordres rencontrées par les entreprises (stratégiques, opérationnelles, réglementaires, économiques, etc.). Mais avouez qu’elle se prête particulièrement bien au contexte actuel des supply chains. Car des difficultés, ce n’est pas ce qui manque aujourd’hui avec les effets coup de fouet, accordéon, papillon et autres cygnes noirs de l’ère post Covid-19, avec les pénuries de matières premières, de conteneurs, de composants, de main-d’œuvre, et avec les conséquences énergétiques et économiques d’un drame géopolitique tel que la guerre en Ukraine. Ajoutons à cette liste les contraintes économico-écologiques de plus en plus pressantes qui nous enjoignent de revoir de fond en comble notre manière de produire, d’emballer, de transporter et de livrer en centre-ville (je vous conseille en passant notre enquête de ce mois-ci sur la logistique urbaine en mode fluvial), sous peine de franchir un point de non-retour en matière de réchauffement planétaire (et de dissuader un grand nombre de personnes de venir travailler dans l’entreprise, ou d’acheter ses produits).

La réponse à moyen-long terme à toutes ces difficultés est loin d’être simple. D’ailleurs, d’une entreprise à l’autre, les plans de transformation ne se ressemblent guère, ni dans leur contenu ni dans leur périmètre, même si l’on retrouve des constantes autour de la digitalisation, de l’automatisation ou de l’omnicanalité. Chez les prestataires logistiques par exemple, l’un des aspects visibles de ces transformations est lié au phénomène d’automatisation et de robotisation qui prend de l’ampleur et dont nous nous faisons l’écho dans notre dossier annuel « Pour vos appels d’offres » sur le classement des 3PL en France. Une chose est sûre : l’avenir n’est pas tout tracé et le modèle ultime de l’entreprise durable et résiliente est encore en chantier. Sauf que le temps presse. Seule certitude, les responsables Supply Chain seront en première ligne de ces transformations qui, pour être efficaces, devront modifier en profondeur les modes de fonctionnement, les schémas logistiques et de sourcing, la formation des collaborateurs, les systèmes d’information, les interactions avec les fournisseurs, etc. Qui sait, votre entreprise sera peut-être citée en exemple dans les futurs programmes des étudiants en SCM de la génération Alpha, nés entre 2010 et 2025 ?

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Se transformer, oui, mais en quoi ?

Crédit photo Jean-Luc Rognon

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  • Jean-Luc Rognon

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