Le programme Rise dévoilé hier par Logicor engage une profonde restructuration de son parc de Garonor, avec 4 bâtiments multiniveaux qui redévelopperont plus de 50% de ses m² aux meilleurs standards logistiques et durables. Poids lourd paneuropéen de l’immobilier logistique (18 M de m² sur 16 pays, dont 3M en France), Logicor avait acquis en 2014 ce parc de 65 hectares né dans les années 60, et qui compte aujourd’hui 330.000 m² répartis sur 22 bâtiments pour une centaine de locataires. Situé à la croisée A1 / A3, proche de Roissy CDG et relié aux grands ports, l’évolution des usages en a fait un « diamant brut » pour la logistique urbaine vu ses 12 millions de consommateurs dans un rayon d’une heure, mais Garonor pâtissait d’un bâti vieillissant -malgré les rénovations- et d’une distribution interne mal adaptée. Au-delà d’une modernisation, Rise est surtout un projet d’aménagement, sur la base d’un schéma directeur reconfiguré avec un spécialiste mondial des infrastructures, Aecom. Le nombre de bâtiments sera ramené à 14, pour une surface équivalente, avec un plan optimisé de voirie, une nouvelle tour de bureaux et services de 4.000 m², un vaste parking VL en silo à l’entrée et l’ajout de 3 hectares d’espaces verts. Le volet bâtimentaire de Rise se concentre sur le cœur du parc avec ses quatre bâtiments associant entreposage classique en RDC et surfaces de messagerie / cross-docking en R+1, dont la réalisation qui débute va s’échelonner sur 10 ans (voir brève suivante). Un programme à plus de 200 M€ qui va se déployer en tirant parti de la rotation des locataires tout en maintenant l’exploitation du parc. « Cet investissement très significatif reflète notre vision d’un immobilier logistique efficient, multiniveau et attentif à son empreinte écologique ainsi qu’au confort de ses usagers », commente Laurent Dubos, le directeur général de Logicor France (voir suite). MR
Les 4 bâtiments multiniveaux de Rise occuperont le centre du parc Garonor, où le plus gros locataire –Monoprix/Samada sur 50.000 m² à droite– voisine avec des dizaines d’autres, certains sur -de 500 m². ©DR